J’ai fini l’école primaire, avec des rêves pleins la tête,
Mais le chemin se ferme quand le monde me rejette.
Les escaliers, les portes, tout m’étaient inaccessibles,
Ma famille pauvre, les aides invisibles.
Mais je rêve encore d’un avenir possible.
Pourquoi mon handicap m’ôte-t-il mes chances ?
La vie ne doit pas se faire dans l’indifférence.
Nous aussi, comme vous, avons des talents à partager,
Mais sans une école ouverte, il faut tout abandonner.
Mon cri, c’est celui de tous, faites entendre nos voix!
Je vous demande, ne soyez pas indifférents,
L’avenir doit être égal pour tous, évidemment.
Quand une école se ferme pour les handicapés,
C’est toute une nation qui se voit amputée.
Offrez-nous les clés de demain, ouvrez les portes sans fin !
Je vous implore, à vous qui avez la voix,
De sorte qu’un jour, tout change pour moi.
Un jour, je serai médecin, ou bien ingénieur,
Mais ce rêve ne se fera que dans un monde meilleur.
Donnez-moi la chance d’écrire mon histoire, avec honneur.
Explanation of the context:
This poem illustrates the journey of a young disabled person who, despite having completed his primary school cycle with dreams and ambitions, is forced to drop out of school due to several obstacles. Physical inaccessibility (stairs, doors that are too narrow, unsuitable buildings), social isolation and the financial inability of his parents to provide for his schooling are determining factors. This young person uses poetry to advocate for equal opportunities, universal accessibility to education and the inclusion of people with disabilities in society. He reminds us that, just like other children, those with disabilities deserve to follow an education that opens up prospects for their future. The poem is a call for collective solidarity for societal change in terms of inclusivity and equality.
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