Introduction
A partir de la dernière semaine du mois de février, jusqu’à la dernière semaine du mois de mars 2025, les musulmans de par le monde entier observeront un jeûn d’un mois pendant le ramadan, une obligation imposée par l’islam. Cette pratique s’accompagne le plus souvent d’une hausse spectaculaire du prix des denrées alimentaires, que vivent difficilement les consommateurs au Tchad, à l’instar de beaucoup d’autres pays.
Qu’est-ce que le ramadan ?
Le ramadan est l’une des cinq obligations de la religion musulmane. Pendant un mois, de l’aube au coucher du soleil, il est interdit de manger, de boire, de fumer ou d’avoir des relations sexuelles. Dans beaucoup de pays du monde à l’instar du Tchad, cette période est surtout redoutée par les personnes de confession non musulmane, qui se retrouvent à subir la flambée du prix des produits de consommation. La consommation alimentaire augmente de façon significative pendant le ramadan. Les gens achètent de plus grande quantité de produits alimentaires pour préparer les repas de la rupture du jeûne, appelé iftar. Cette situation n’est pas sans inconvénient pour les consommateurs eux-mêmes, car elle peut entraîner une hausse des prix des denrées. Parmi les produits alimentaires les plus concernés, on peut trouver le sucre, le lait caillé, la glace alimentaire, la viande, le riz, la farine, les pâtes alimentaires, les dattes et les épices tels que le gingembre et la vanille.
Le ramadan est la fenêtre des bénéfices idéales pour les commerçants et les producteurs!
Dans bon nombre de cas, les commerçants anticipent l’augmentation de la demande pendant le ramadan et augmentent les prix des denrées de manière ostentatoire, espérant faire un profit plus élevé. D’un autre côté, les producteurs doivent faire face à des coûts plus élevés des matières premières ou des frais de transport, ceux-ci entendent bien faire leur bénéfice sur le consommateur en haussant le prix du produit final. Dans d’autres cas, on enregistre des demandes plus accrues de quelques produits spécifiques, entraînant leur pénurie temporaire, par conséquent les commerçants ayant des stocks plus garnis de ces produits, augmentent leur prix pour réaliser des gains plus grands. Cette dernière situation profite bien aussi aux producteurs qui se retrouvent affectés par les contraintes de la hausse de production de ces produits, ce qui les obligent à modifier les horaires de travail des employés et à payer les heures supplémentaires, qu’ils rattrapent directement sur le prix des produits finaux sur le marché.
Conclusion
Beaucoup de familles ne sont pas à l’aise avec toutes ces fluctuations. Les ménages aux revenus limités, qui ne peuvent plus se procurer de ces produits de consommation pendant le ramadan, se rabattent sur les produits de basse qualité, modifiant ainsi leur alimentation, pendant tout le temps que dure le ramadan.
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