Introduction
La croissance des populations africaines et l’augmentation du nombre de pauvres se sont révélées être un défi pour les pays, soulevant des crises humanitaires et de développement qui, si elles ne sont pas maîtrisées, conduiront à l’effondrement du continent.
Croissance démographique : perspectives de développement ou utopie
La croissance démographique est un terme adopté en 1855 par l’écrivain Achille Guilard, qui désigne l’augmentation du nombre absolu de personnes vivant dans une zone donnée. Cette croissance dépend de facteurs tels que : la croissance végétative, la croissance absolue, les taux de mortalité infantile, la migration nette, les taux de longévité et l’amélioration de la qualité de vie.
La population mondiale est passée d’un peu plus de 2 000 000 000 en 1950 à 8 000 000 000 en 2024, soit une croissance de 400 % en 74 ans. On estime que d’ici 2050, le monde comptera environ 9 700 000 000 d’habitants. Contrairement aux attentes concernant la possibilité d’une amélioration de la qualité de vie, il est clair que le taux de pauvreté reste élevé dans le monde, avec environ 1 300 000 000 de personnes, soit 18 %, vivant avec moins de 1,9 $ par jour.
La qualité de vie en Afrique et les défis de la croissance démographique
Le continent africain a connu une croissance démographique importante, avec une augmentation estimée de la population de 1 400 000 000 actuellement à 2 500 000 000 d’ici 2050. Le taux de natalité est d’environ 4,7 enfants par femme, ce qui représente un défi pour le secteur gouvernemental, crée des problèmes pour chaque État et submergerait complètement même un pays comme l’Allemagne. Dans ce contexte, deux problèmes évidents se posent : améliorer la qualité de vie de la population en vue de réduire le taux de natalité ou créer des lois de probité sur le nombre maximum d’enfants par femme.
L’amélioration de la qualité de vie est une réponse à la réduction du taux de natalité, car elle permet d’améliorer le secteur de l’éducation, l’accès à la nourriture, la santé et le planning familial. L’application de lois sur la probabilité des naissances sur un continent dont le taux de pauvreté avoisine les 34 % et dont la richesse totale ne représente que 0,1 % de la population, où les services de santé, d’éducation et d’infrastructure sont faibles, n’est pas efficace. Les lois dans ce domaine devraient être appliquées comme un moyen de résoudre le problème, et non comme la solution au problème.
Conclusion
Le continent africain est fortement touché par la croissance démographique, ce qui empêche les gouvernements de mettre en place des moyens efficaces pour atténuer la faim qui sévit au sein de la population : la création de services adéquats en matière d’éducation, d’alimentation et d’infrastructures améliorera la situation de la population ; l’application de lois sur la probité des naissances orientera la population, comme on l’a vu en Éthiopie. Le pays s’est énormément développé au cours des 25 dernières années, le taux de mortalité infantile a été réduit de moitié, le taux de scolarisation a doublé et l’espérance de vie a considérablement augmenté, tandis que le nombre d’enfants par famille est tombé à environ quatre.
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