Introduction
Le changement climatique est devenu un ennemi pour tous les habitants de la planète. Les gouvernements ont créé des organisations intergouvernementales chargées de mettre en œuvre des mesures visant à atténuer le changement climatique et à y faire face. On entend par changement climatique la modification des conditions météorologiques et des températures élevées. Suite aux fortes pluies qui se sont abattues sur la province du KwaZulu-Natal entre le 11 et le 21 avril 2022, la province a subi d’importantes destructions. Les inondations ont eu un impact considérable sur la population, des milliers de personnes ayant été déplacées de leur domicile.
Comment le changement climatique a-t-il menacé les droits de l’homme ?
Selon l’article 25 de la Déclaration des droits de l’homme, toute personne a droit à un niveau de vie suffisant en matière de santé, d’habillement, d’alimentation, de logement, de services sociaux et de soins médicaux. Les populations ont déjà des difficultés à assurer leur survie en raison du manque de nourriture (famine) et d’abris. Les conséquences du changement climatique sont associées à de fortes précipitations qui entraînent des inondations et, par conséquent, la vie et les terres des personnes sont emportées dans le processus. Le changement climatique constitue une menace pour les droits fondamentaux à la santé, à la vie et à la sécurité alimentaire des individus. Comme dans le cas du KwaZulu-Natal.
Réponse du gouvernement et des ONG
Les organisations non gouvernementales (ONG), les gouvernements nationaux et provinciaux se sont efforcés de fournir aux victimes de l’eau potable, des abris et de la nourriture. Les inondations ont fait 435 morts, comme l’a confirmé le gouvernement. Les maisons, les écoles et les cliniques ont été détruites, les eaux usées polluant les eaux propres. Ces inondations sont devenues l’une des catastrophes naturelles les plus meurtrières qu’ait connues le pays à ce jour. Le président Ramaphosa a en outre indiqué que les récentes inondations dans le KwaZulu-Natal sont un signe que le changement climatique est à nos portes.
Le rôle de l’Afrique du Sud dans la décarbonisation
Le changement climatique dans le monde a été associé aux activités humaines. Par exemple, la combustion de combustibles fossiles tels que le charbon, le gaz et le pétrole. Le changement climatique a entraîné un réchauffement de la planète, des conditions météorologiques et des températures extrêmes. L’Afrique du Sud est l’un des pays du monde les plus avancés dans l’élaboration de méthodes visant à atténuer le réchauffement de la planète. L’Afrique du Sud s’est lancée dans la réorganisation de son secteur énergétique en modernisant le réseau et en augmentant la production d’énergie renouvelable. L’Afrique du Sud dépend fortement des centrales au charbon pour sa production d’électricité, mais les nouveaux accords, avec l’aide des pays européens, permettront à l’Afrique du Sud de s’engager dans la voie de la décarbonisation et de l’utilisation d’énergies propres. Les énergies renouvelables en Afrique du Sud réduiront les émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et maintiendront l’alerte mondiale en dessous de 1,5 Celsius.
Le changement climatique doit être pris au sérieux. Les fréquentes inondations au KwaZulu-Natal montrent au monde que les gouvernements doivent travailler ensemble pour trouver des moyens d’atténuer le changement climatique et le réchauffement de la planète. Les gouvernements doivent superviser et taxer lourdement les industries qui produisent davantage d’émissions de carbone dans l’atmosphère. L’Afrique du Sud, pays riche en charbon, a fait le plus grand pas vers les énergies propres. Il est nécessaire d’augmenter les investissements dans les mesures d’adaptation au climat afin de protéger les communautés contre les effets du changement climatique.
