Le droit à une nationalité est un droit humain fondamental. L’article 15 de la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme que : « Tout le monde a le droit à une nationalité» et que « On ne prive personne de sa nationalité arbitrairement, et on ne refuse à personne le droit de changer sa nationalité». Avoir une nationalité veut dire qu’on appartient officiellement à un certain pays, et cela c’est un droit humain fondamental pour chaque individu.
Qu’est-ce que c’est l’apatridie ?
Un apatride est une personne qui n’a aucune nationalité. Il y a des gens qui naissent
apatrides à cause de certaines règles de citoyenneté. Pourtant, c’est une violation directe des droits humains de provoquer que quelqu’un devienne apatride sans raison, parce qu’en faisant cela, on les prive de leur citoyenneté sans raison valable. L’apatridie nuit à un individu parce qu’elle veut dire qu’il ne peut pas accéder à d’autres droits humains, comme le droit au travail, le droit à l’élection libre, et plusieurs autres. En outre, les gens qui sont apatrides ne peuvent pas représenter le pays dans lequel ils se trouvent et donc ils ne peuvent pas participer activement au processus démocratique.
L’apatridie et le droit d’asile
Beaucoup de gens qui sont apatrides sont devenus apatrides en raison de la persécution politique. Ça signifie que leur ancien gouvernement a enfreint leurs droits humains et les a privés de leur citoyenneté. Ces gens ont le droit de demander asile selon l’article 14 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cet article déclare : <Tout le monde a le droit de demander asile, et de profiter de celui-ci dans d’autres pays, de la persécution> Cela veut dire qu’ils ont le droit d’être abrités du danger provoqué par un autre pays.
Une autre raison qui cause l’apatridie c’est l’émigration, ce qui se passe quand de grands groupes de gens n’ont plus la citoyenneté de leur pays natal, et n’ont pas le droit non plus à la citoyenneté dans le pays où ils se sont installés. Un exemple serait la communauté Shona au Kenya, qui est zimbabwéenne d’origine. Après l’émigration, cette communauté n’a plus le droit à la citoyenneté zimbabwéenne et en raison des lois kényanes concernant la citoyenneté, elle n’a pas le droit à la citoyenneté kényane. Ça veut dire que ces personnes sont apatrides.
Qu’est-ce qu’on peut faire pour aider ?
Des corps comme le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés aident les
apatrides en aidant à changer les lois qui les font apatrides. En plus, ils soutiennent les apatrides et les aident à accéder à leurs droits humains en fournissant de l’aide juridique et en les aidant à se battre pour leur citoyenneté et leur droit à une nationalité.
Traduit par Amy Tomkins