Ellen Johnson Sirleaf, connue sous le nom de «Dame de fer» du Libéria, a été la première femme à être élue à la tête d’un État africain. Elle est engagée dans la vie politique au Libéria depuis 1971 et a eu une influence considérable sur la situation politique dans ce pays. Sirleaf vient d’un milieu universitaire occidental et a étudié à Harvard. Certaines critiques ont été faites sur ses origines éducatives. Il est possible de voir cette expérience à l’étranger, comme travailler pour la Banque mondiale pour améliorer son statut au Libéria et pour la communauté internationale. Cela a donc contribué à ses nombreux progrès en tant que dirigeante du Libéria.
QUELLES ACTIONS A-T-ELLE ENTREPRISES?
L’attention portée par Sirleaf aux droits de l’homme et à l’instauration de la paix a été essentielle pour lutter contre ces problèmes. Son travail a eu des effets notables dans tout le Libéria. Elle et deux autres ont reçu le prix Nobel «pour leur lutte non violente pour la sécurité des femmes et pour le droit des femmes de participer pleinement aux travaux de consolidation de la paix». Sirleaf a prouvé la nécessité des femmes dirigeantes et des représentantes politiques de commencer à réaliser une véritable égalité des sexes partout, en particulier au Libéria. Le prix a été attribué à parts égales à Sirleaf, à Leymah Gbowee du Libéria et à Tawakkol Karman du Yémen. Leur travail collectif, en particulier dans le contexte des difficultés de la guerre civile au Libéria, a toujours été centré sur le développement des femmes. En œuvrant pour le maintien d’une paix durable au Libéria, leur travail a permis de faire d’énormes progrès pour commencer à faire progresser l’égalité.
À QUELLES PROBLÈMES A-T-ELLE ÉTAIT CONFRONTÉE?
Le Libéria a, dans une certaine mesure, lutté pour faire progresser l’éducation des femmes. Il a été particulièrement touché par le virus Ebola. Cela devint une difficulté catastrophique pour le développement que Sirleaf dut résoudre. Par conséquent, ses progrès dans le domaine du développement de l’éducation ont été affectés. Le manque de présence féminine au Sénat et à la Chambre des représentants du Libéria a également freiné ses efforts en faveur de l’égalité des sexes. Un projet de loi assoupli sur les peines de viol et un décret modifié sur la violence sexuelle ont été particulièrement controversés. De même, un manque de mise en œuvre au niveau local signifie que les lois nationales bien intentionnées ont varié et ont même un impact faible voire nul.
QUEL EST SON HÉRITAGE?
Dernièrement, Sirleaf a remporté le prix Ibrahim African Leadership, décerné seulement cinq fois au total. Le comité a déclaré que ce prix lui avait été conféré par le fait qu’elle avait « construit les bases sur lesquelles le Libéria peut désormais s’appuyer ». Cela témoigne de l’excellence de la présidence de Sirleaf. Elle a peut-être été partiellement gênée par le manque de soutien du Parlement et par des facteurs politiques difficiles, mais elle aura malgré tout un héritage énorme. Sirleaf aura un effet durable comme modèle politique au Libéria et dans le monde entier. Sirleaf a réussi à surmonter les tensions du Libéria après la guerre et a eu un impact durable en tant que première dirigeante africaine, en maintenant la paix dans la région.