Savoir lire est un droit essentiel pour la dignité humaine ainsi que la justice sociale. Savoir lire permet d’accéder à l’éducation. Savoir lire permet non seulement l’émancipation de l’individumais aussi des familles, des communautés et des nations. Les hommes et les femmes sont tous les deux des êtres humains et savoir lire est un droit universel. Cependant, plus de deux tiers des adultes qui ne savent pas lire sont des femmes.
Dans les pays d’Afrique Sub-Saharienne, 26% des filles ne vont pas à l’école : c’est le taux le plus haut du monde. Si lire est si bénéfique alors pourquoi tellement de filles et de femmes ne savent-elles pas lire ? Certaines personnes disent que le temps, les efforts et parfois l’argent nécessaire pour apprendre à lire ne valent pas le coup, surtout dans le cas des femmes.
Toutefois, la recherche est d’un avis différent. L’égalité des femmes permet le progrès pour tous. Les femmes qui savent lire ont plus chances d’accéder à l’éducation. Cela leur permet de s’enrichir intellectuellement et de développer des compétences et des valeurs nécessaires pour améliorer leur qualité de vie ainsi que celle de leurs proches.
De nombreuses possibilités s’offrent aux femmes qui savent lire, pour prendre soin d’elles même, ainsi que de leurs familles. Elles peuvent par exemple prendre des décisions importantes au travail. Elles peuvent s’occuper des comptes à la maison et à l’extérieur. Savoir lire est directement lié au pouvoir d’achat et à l’indépendance économique. Cela pourrait contribuer à briser le cycle de pauvreté empêchant les individus et les familles d’améliorer leur qualité de vie et ainsi accélérer la croissance économique.
Les femmes qui savant lire ont une influence positive sur leurs enfants. D’une part sur le développement basic de l’enfant mais aussi sur son niveau d’éducation. Les parents sont les premiers professeurs de leurs enfants, une mère instruite peut donc transmettre une meilleure éducation à ces enfants. Les enfants qui ont une mère instruite ont plus de chances d’aller à l’école et donc plus d’opportunités pour leur future. Par ailleurs, l’alphabétisation de la mère est positivement lié au taux de mortalité infantile. Une mère instruite peut, par exemple, lire les instructions sur les bouteilles de médicaments ou s’informer sur les principes d’hygiène et de nutrition. C’est pour ces raisons que leurs enfants sont généralement en meilleurs santé.
Ces bienfaits s’appliquent aussi aux femmes. Les femmes sachant lire vont plus facilement chercher une assistance médicale pour elles même ainsi que leur famille. Une étude menée par l’ONU a démontré le lien entre l’alphabétisation des femmes et la prévention contre le sida. Plus le taux d’alphabétisation d’un pays est haut, plus le taux de mortalité maternel et infantile est bas.
De plus, les femmes capables de lire contribuent au développement de la société. Savoir lire permet aux femmes d’accéder plus facilement à la justice pour faire respecter leurs droits. L’alphabétisation est bénéfique pour l’ensemble de la société car cela permet aux femmes de participer à la vie publique et de contribuer au développement d’une société qui écoute et soutient tout le monde. Elles contribuent aussi à la création d’une société plus stable : selon Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies, « aucune mesure n’est plus importante pour empêcher ou mettre fin aux conflits » que l’émancipation de la femme. L’alphabétisation est un facteur essentiel de cette émancipation.
Comme l’a dit Ban Ki-Moon, l’actuel secrétaire général des Nations unies, « Toutes les preuves montrent que les efforts en faveur de l’émancipation des femmes contribuent à l’accélération de la croissance économique ». Ces progrès sont non seulement bénéfiques à l’échelle individuelle mais aussi au niveau familial, communautaire et national. Pour conclure, permettre les femmes d’apprendre à lire est une action tout aussi nécessaire qu’intelligente.
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