Imaginez que vous êtes enfant. Une personne que vous respectez et aimez vous prévient que quelque chose va vous arriver. Une personne va vous coudre la bouche. On vous dit que vous n’aurez plus besoin de votre bouche pour les cinq prochaines années. Lorsque vous aurez besoin de votre bouche elle sera ouverte pour vous. Vous ne comprenez pas. Vous savez pourtant que vous pouvez fermer votre bouche sans qu’une personne ne la coude. Vous pensez ne pas avoir besoin de cette opération, elle n’est « pas nécessaire ».
Votre bouche aura changé quand elle sera décousue des années plus tard. La douleur sera la pire douleur de votre vie. Vous ne pourrez plus parler comme vous le faisiez avant. Vos lèvres seront différentes. Ils auront peurs. Il sera douloureux et impossible d’utiliser vos lèvres pour leurs fonctions habituelles. Imaginez parler, manger et montrer vos sentiments avec vos lèvres sera très difficile pour vous. Vous ne voudrez plus faire ce genre de choses tellement vos lèvres vous font males.
Maintenant imaginez quelqu’un vous dit qu’elle veut vous faire quelque chose. Elle veut que vous parliez à votre communauté. Votre devoir est de donner de nouvelles informations à vos amis et votre famille – les nouveautés. Vous vous tiendrez en face d’eux et leurs présenteraient la nouvelle – Vous ferez un discours.

Qu’essayez vous de dire lorsque vous faites votre premier discours ? Vous voulez dire…
« Ma bouche fonctionnait avant ! Quand ma bouche était dans son état initiale elle marchait parfaitement. J’étais capable d’utiliser ma bouche pour faire ce que vous me demandez. Maintenant ma bouche ne fonctionne plus. Je ne peux pas faire ce que vous me demandez ! »
Vous décevez tout le monde. Ils ne sont pas contents que vous ne puissiez pas faire le travail que l’on vous a demandé. Ils pensent que c’est votre faute. Le regard des gens a changé. Ils ne vous respectent plus car vous ne pouvez pas exécuter votre tache. Vous voulez leur dire que c’est injuste. Vous voulez leur dire qu’il ont crées ce problème et que c’est leur faute. Vous voulez exprimer beaucoup de choses. Vous essayez de dire ces choses mais vous ne pouvez pas. Vos lèvres ne marchent plus.

Lorsque le corps de la femme est changé par les mutilations génitales féminines (MGF), elles sont moins capables de faire les choses qu’elles sont censées faire naturellement dès la naissance. Les femmes sont souvent glorifiées pour leur habilité à avoir des petites filles ou petit garçons en bonnes santés. Souvent mutiler signifie qu’elles ne peuvent plus en avoir. Les mutilations peuvent mettre fin à sa vie et à celle de son bébé.
Réaliser des mutilations génitales féminines sur des petites filles accroit le risque de mort de ses enfants si elles tombent enceintes. Lorsqu’un femme est enceinte d’un bébé son corps change et s’adapte afin de pourvoir donner naissance. Son corps libère une substance chimique appelé les « hormones ». Les hormones modifient de nombreuses choses. Un type d’hormone desserre l’articulation autour du bassin de la femme pour qu’elle puisse plus facilement accoucher de l’enfant. Si cela ne se produisait pas, l’accouchement serait encore plus douloureux ! Son vagin s’élargit afin de créer plus d’espace pour la naissance du bébé. Sans cela, il serait impossible pour le bébé de quitter le corps de sa mère naturellement !
Donner naissance à un enfant est une expérience difficile. Le corps de la femme à différentes manières de se transformer pour rendre l’accouchement possible. Les mutilations génitales féminines n’aident pas le corps féminin à donner naissance. Une femme ayant subit des mutilations aura un accouchement encore plus difficile. Quand une femme ayant subit des MGF donne naissance, elle aura plus de problèmes qu’une femme qui n’en a pas eue. Surtout car les femmes mutilées auront plus de douleurs, plus de difficultés pendant l’accouchement et leurs vies sont en danger pendant l’accouchement.

Cela est dû au changement du corps de la femme par les MGF. Certaines MGF consistent à coudre l’entrée du vagin pour le resserrer. Si l’entrée du vagin a été cousu trop serré, il faudra alors l’ouvrir avant qu’elle essaye de donner naissance. Ceci est incroyablement douloureux pour la femme. La naissance ne peut se produire de manière naturelle si la femme doit être opérée avant afin de lutter contre les effets des MGF. Si la femme ne peut pas se rendre à l’hôpital ou à une personne formée pour l’aider, elle et son bébé auront des risques de pertes de sang, d’infections ou de traumatismes. Ces effets peuvent tuer la femme pendant l’accouchement.
Il est plus probable que l’accouchement d’une femme ayant subit des MGF soit plus long que l’accouchement d’une femme qui n’en a pas subit. Un accouchement plus long peut mettre en danger la vie du bébé. Une femme ayant subit des MGF est plus susceptible de perdre son bébé pendant l’accouchement. Son bébé a aussi plus de chance de mourir après l’accouchement. C’est dû au fait que le bébé puisse avoir plus de mal à respirer qu’un bébé venant d’une mère sans MGF. Un nouveau né venant d’une mère ayant subit des MGF à 15-55% plus de chance de mourir né ou de mourir rapidement après la naissance.

Des études montrent que si une mère a subi des MGF, ses enfants ont plus de chance d’être incapable de respirer et requiert une réanimation. La réanimation est une technique qui permet de faire respirer une personne qui ne respire plus. Un bébé qui ne peut pas respirer a besoin de réanimation ou il mourra. Le taux de mortalité des bébés d’une femme mutilés est 52% plus élevé que les bébés venant de mères non-mutilées. Les MGF mettent en danger les vies des petits garçons et petites filles.
Donner naissance à un bébé est difficile. Même sans MGF, accoucher peut mettre la vie de la mère en danger. On peut pas découdre la bouche d’une personne et s’attendre a ce qu’elle parle parfaitement après. Faire subir une MGF à une femme et lui demander de donner naissance revient au même. Elle n’est plus capable de donner naissance comme avant. Elle peut en mourir. Le corps d’une femme est composé d’outils permettant l’accouchement. Les MGF font disparaître ces outils.
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