African ideologies and approaches at a meeting. Photo credit AI Generated

Une idéologie africaine ou des approches face aux défis politiques, sécuritaires et économiques

Introduction

L’Afrique est souvent perçue comme un continent marginalisé. Pourquoi cela ? En grande partie à cause d’une mauvaise gouvernance, qui entraîne une gestion inefficace des ressources naturelles. Cela découle d’un échec à analyser les défis africains selon une perspective africaine, en accord avec les besoins propres du continent et en vue de l’amélioration des conditions de vie des Africains. Bien que la majorité des pays africains aient adopté un régime démocratique, beaucoup peinent encore à exploiter pleinement leur potentiel, ce qui entraîne des difficultés économiques et sociales persistantes.

 

Défis politico-économiques liés aux ressources minières

La plupart des pays africains ont adopté la démocratie, mais ils semblent avoir simplement hérité des lois répressives de leurs anciens colonisateurs parfois même aggravées dans le but de conserver le pouvoir et d’en tirer un profit économique. Les dirigeants africains devraient adopter des politiques économiques qui favorisent l’ensemble de la population, en particulier les plus vulnérables. Les investisseurs étrangers dans le secteur minier devraient s’assurer que les communautés locales bénéficient directement de l’exploitation des ressources, en construisant par exemple des usines sur place afin de créer des emplois et permettre l’exportation de produits finis à forte valeur ajoutée. Exporter uniquement des matières premières bon marché est néfaste pour l’Afrique, car cela oblige les pays à importer des produits finis à des prix élevés fabriqués à partir de leurs propres ressources.

 

Approche sécuritaire

La sécurité est la condition préalable au développement d’un pays, d’une région ou d’un continent. Aucun pays ne peut progresser sans sécurité, car les investissements tant internes qu’externes dépendent d’un environnement stable. Pour relever les défis sécuritaires du continent, les États africains doivent créer, à l’instar de l’OTAN, leur propre force militaire conjointe. Dans certains pays francophones, des rapports indiquent que la France continue de contrôler la stratégie militaire de ses anciennes colonies, décidant des recrutements, des types d’équipement utilisés, voire interdisant certaines armes. Le Burkina Faso, sous la direction d’Ibrahim Traoré, montre un exemple de résilience en investissant dans sa propre armée, indépendamment des limitations imposées par l’ancienne puissance coloniale.

 

Diplomatie politique

La diplomatie, en tant que mode de gestion des relations internationales par le dialogue et la négociation, est souvent mise à mal lorsque des dirigeants africains refusent de se plier aux attentes occidentales. Bien que certains chefs d’État africains soient effectivement critiqués pour leur corruption ou pour leurs violations des droits humains, de nombreux pays du continent ont subi les conséquences de la suspension des aides de l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international), révélant une forte dépendance. Face à cela, certains dirigeants crient à l’injustice. Par exemple, des responsables du gouvernement sud-africain ont été menacés de sanctions par les États-Unis suite à une nouvelle mesure adoptée qui prévoit la redistribution des terres des minorités blanches vers la majorité noire.

 

Conclusion

Pour se libérer de la dépendance occidentale, le continent africain doit adopter des politiques économiques et politiques adaptées aux besoins de ses peuples. La philosophie panafricaine doit être mise en œuvre à travers des actions concrètes qui profitent à la majorité, tout en respectant les principes d’une gouvernance efficace et équitable.

 

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