Introduction 

La lutte sénégalaise, véritable patrimoine culturel et sportif, attire des foules impressionnantes dans les arènes. Ces grands rassemblements, souvent synonymes de fête et d’enthousiasme populaire, se transforment malheureusement en moments de crainte et d’insécurité pour beaucoup. En effet, ces événements donnent lieu à des comportements déviants plongeant certaines localités dans un climat de peur.

Un climat de tension et de repli forcé 

Lorsque la lutte s’invite dans une ville ou un quartier, une grande partie des commerçants préfère fermer boutique. Craignant pour leur sécurité et celle de leurs biens, ils mettent la clé sous la porte, transformant les rues en zones désertes. Ce repli des acteurs économiques a des conséquences économiques directes : une perte non négligeable de revenus pour les petits commerces qui dépendent du flux quotidien de clients. De leur côté, les habitants, conscients du risque accru d’agressions, choisissent de rester enfermés chez eux. Ce climat d’insécurité est alimenté par les bandes de pickpockets et de jeunes délinquants qui profitent de l’effervescence autour de ces événements pour s’adonner à des activités criminelles.

Les bandes organisées : un fléau latent

Les foules massives rassemblées pour les combats de lutte sont une aubaine pour les voleurs et les pickpockets. Profitant de l’excitation et de la proximité des spectateurs, ces bandes organisées multiplient les actes de vols. Téléphones, portefeuilles, bijoux et autres objets de valeur disparaissent dans l’anonymat des foules agitées. Certaines de ces bandes ne se limitent pas aux vols à la tire et recourent même à l’intimidation ou à la violence pour dépouiller leurs victimes.

Un appel à l’action 

Face à cette situation, il est urgent que des mesures soient prises pour restaurer la sécurité lors de ces événements. Renforcer la sécurité : Augmenter la présence des forces de l’ordre dans et autour des arènes. Sensibilisation communautaire : Éduquer les populations locales sur l’importance de signaler les comportements suspects. Surveillance technologique : Installer des caméras de surveillance pour dissuader les criminels et identifier les auteurs d’agressions.

Pour que la fête demeure la fête

La lutte sénégalaise doit rester un symbole de cohésion et de fierté nationale. Il revient à tous les acteurs, autorités, populations locales, et organisateurs  de travailler main dans la main pour éradiquer ce fléau. La sécurité et la sérénité doivent être restaurées afin que cet événement culturel puisse être célébré dans un cadre festif, sans crainte ni violence.

Conclusion 

Dans un Sénégal où la lutte est bien plus qu’un sport, mais une tradition vivante, il est impératif d’agir pour que cette discipline reste une source d’unité, et non un prétexte à la criminalité.

Médias sociaux : https://www.facebook.com/profile.php?id=100073367834984