Frustrated parents looking over their child's stationery list. Photo credit - iStock

Les listes de fournitures scolaires de Afrique de Sud inquiètent les parents

Introduction

Cela a été une journée extrêmement frustrante qui a découragé les parents à la fin des vacances scolaires et au moment de se préparer pour l’école. Les parents sud-africains ont été choqués par les listes de fournitures scolaires de la nouvelle année, qui comprennent des articles comme des macaronis, des haricots et des cosmétiques, ainsi que des boîtes de papier à photocopie. Ces listes, à la fois intéressantes et amusantes, mettent en évidence la pression financière exercée sur les familles et le fossé croissant entre les ménages riches et les ménages à faible revenu.

 

Les demandes ridicules

Alors que l’Afrique du Sud continue de faire face aux inégalités, avec de nombreux foyers utilisant encore des toilettes à fosse, les familles qui dépendent des aides sociales et ne peuvent pas se permettre d’acheter du papier toilette, du savon pour les mains, du liquide vaisselle ou des désodorisants de qualité sont censées acheter ces produits pour les écoles de leurs enfants. Les élèves sont invités à apporter des stylos gel personnalisés pour s’exprimer, mais le coût de la personnalisation soulève des questions sur la valeur de ces articles. Les parents sont encouragés à acheter des règles en bois écologiques provenant de forêts durables, mais le coût élevé peut être un obstacle pour de nombreuses familles. Les écoles exigent également des stylets pour tablettes, qui ne sont compatibles qu’avec les tablettes haut de gamme, ce qui aggrave la fracture technologique dans les salles de classe. Les demandes de fournitures artistiques spécialisées de marques exclusives sont souvent exclusives et aliènent les élèves dont les familles ne peuvent pas se les permettre. Les cahiers de devoirs avec des couvertures design sont désormais monnaie courante dans les écoles, renforçant une culture où l’apparence et la visibilité de la marque éclipsent la valeur éducative. Ces demandes soulignent la nécessité d’une approche plus inclusive et plus abordable de l’éducation primaire en Afrique du Sud.

 

Le fardeau financier des parents

Pour un élève de première année, dépenser 2 000 rands est une source d’inquiétude. En 2025, les écoles privées ont augmenté leurs frais de scolarité à environ 7,7 %, faisant passer les frais de scolarité et d’internat de 360 087 rands à 387 093 rands. Si certains parents ont accepté ces demandes, d’autres ont exprimé leurs inquiétudes. Beaucoup pensent que les écoles devraient se concentrer sur la fourniture d’une éducation de qualité et ne pas imposer aux parents des dépenses inutiles. Beaucoup se sentent obligés d’acheter ces articles non seulement pour répondre aux exigences de l’école, mais aussi pour éviter une éventuelle stigmatisation sociale. De telles augmentations obligent les parents à faire face à des charges financières prolongées, comme des prêts personnels, qui, selon l’article de Moonstone, grimpent à 16,7 % à partir du deuxième trimestre de 2024 jusqu’en 2025. Ceux qui ne peuvent pas obtenir de prêt financier ou d’aide d’une autre nature s’inquiètent de la position de leurs enfants parmi leurs pairs, ce qui entraîne des problèmes de santé mentale et un sentiment d’échec.

 

La ségrégation des élèves

Des listes de fournitures scolaires coûteuses peuvent entraîner une ségrégation entre les élèves. Les élèves à faible revenu se sentent marginalisés et les élèves plus riches forment des groupes exclusifs. Cette fracture peut entraîner de l’intimidation, de l’exclusion et un manque de cohésion. Pour promouvoir l’inclusion, les éducateurs et les conseils scolaires devraient revoir les listes de fournitures scolaires et fournir des fournitures essentielles à tous les élèves, quel que soit leur revenu. Favoriser une culture qui valorise l’apprentissage par rapport aux biens matériels peut aider les élèves à se connecter au-delà des différences matérielles.

 

Conclusion

Alors que l’année scolaire 2025 commence, il est essentiel que toutes les parties prenantes – éducateurs, parents et élèves – fassent pression pour des exigences plus acceptables et plus équitables en matière de fournitures scolaires. En déplaçant l’accent de l’excès matériel vers une véritable valeur éducative. De cette façon, nous favorisons un environnement d’apprentissage plus cohérent et plus favorable pour tous les élèves, quel que soit leur statut socio-économique.

 

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Lungelo Ngongoma

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