Introduction
Le concept de développement durable a acquis des contours et des jalons importants depuis son adoption en 1972, en Suède, à Stockholm, lors de la conférence sur l’environnement et le développement, pour répondre aux exigences de la nécessité de la conservation dans la nature de l’extinction.
Qu’est-ce que le développement durable
Le développement durable est défini comme un développement qui subvient aux besoins de la génération actuelle sans nuire aux générations futures. Ce développement n’implique pas seulement l’aspect économique, mais aussi les aspects écologiques et sociaux. Si l’aspect économique se caractérise par la nécessité de réduire l’utilisation des matières premières, la réutilisation des produits et la maximisation de la qualité au détriment de la quantité de produits, l’aspect écologique se caractérise par l’urgence d’une utilisation rationnelle des matières premières, la reconstitution des ressources naturelles et la prise en compte de l’importance de la biodiversité pour la survie de l’humanité.
L’aspect social attire l’attention de deux manières, la première étant la participation humaine au développement durable et la seconde la responsabilité de l’espèce humaine.
Participation anthropique au développement durable et responsabilité
La participation anthropique à la nature conçoit que la nature ne dépend pas de l’homme pour sa continuité et sa survie, cependant l’homme a besoin de la nature pour sa survie et sa continuité, avec une chance d’extinction de la race humaine si des politiques strictes ne sont pas mises en œuvre d’ici 2022, environ 6,6 millions d’hectares de forêts ont été perdus, montrant que nous sommes plus de 21% en dessous des attentes pour atteindre l’objectif de zéro déforestation d’ici 2030, l’exploitation des ressources naturelles, telles que le charbon minéral, les pierres précieuses, le gaz naturel, entre autres, sont responsables de la perte de 90% de la biodiversité et le stress de l’eau. Global Footprint and network a conclu en 2019 que la terre a épuisé les ressources qui pourraient être renouvelées, c’est-à-dire que depuis 2019 la planète terre utilise des ressources qu’elle ne peut pas remplacer. Dans le même ordre d’idées, la production du gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone (CO2), a atteint un niveau de production de 37,1 milliards de tonnes en 2018, ce qui fait de la planète Terre une cible facile pour l’éventualité de catastrophes.
Grâce à la demande, des lois sur la nature ont vu le jour, comme la première convention de 1992, Eco-92, qui s’est tenue au Brésil, et le protocole de Kyoto, qui s’est tenu en 1997 et qui a convenu de rationaliser l’utilisation des ressources naturelles, dès 1651. Il était nécessaire de réglementer l’homme face à la nature, par le biais de la loi de la nature, inventée par Thomas Hobbes, comme une règle générale qui empêche l’homme de détruire sa propre vie en détruisant la nature.
Conclusion
Ce concept de droit de la nature pour le développement durable est quelque chose que la philosophie ne renvoie pas seulement à la nécessité de créer des tribunaux nationaux spécifiques pour le jugement et le contrôle des crimes et des processus liés à la nature, mais aussi à la nécessité pour chaque être humain de se transformer en agent de sensibilisation des autres à l’urgence de préserver la nature pour les générations futures.
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