Introduction

Étudiante universitaire ambitieuse vivant dans une communauté rurale africaine, Ada rêve de poursuivre son rêve en tant que programmeuse. Elle s’est donc inscrite à un cours de programmation en ligne. Néanmoins, son rêve n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît. Pour assister aux sessions en ligne, Ada doit se rendre pendant plus d’une heure et demie chez son ami, dans la capitale, afin d’avoir accès à une connexion internet stable. Elle doit ensuite faire le même trajet pour rentrer chez elle. D’autres Adas vivent la même expérience, voire pire. Cette situation creuse le fossé entre les communautés rurales et les communautés urbaines en Afrique. La question est la suivante: Comment pouvons-nous combler le fossé entre les deux?

Fournir des subventions et des programmes d’aide financière

Étant donné que la plupart des communautés rurales africaines se situent en dessous du seuil de pauvreté, il pourrait être judicieux que les gouvernements africains accordent des subventions aux familles des communautés rurales. D’une part, cela permet aux familles de se procurer les appareils nécessaires pour accéder à l’internet. D’autre part, cet accès à l’internet peut permettre à ces familles d’accéder à des ressources en ligne qui leur permettront d’obtenir des revenus supplémentaires en ligne. Ces communautés deviennent ainsi productives au lieu de se contenter de consommer. Toutefois, ce processus doit être précédé d’une enquête approfondie sur les besoins des communautés locales ainsi que sur les possibilités offertes aux communautés rurales en fonction de leur nature, par exemple l’agriculture, la pêche, l’exploitation forestière, etc.

Partenariat pour fournir des appareils abordables

Certains pays africains pourraient considérer la question de la fracture numérique comme une question de sécurité nationale. Ils recherchent donc des partenariats avec des entreprises locales et internationales pour participer au processus, que ce soit sur le plan technique ou financier. Certaines entreprises peuvent ainsi participer à la fourniture de smartphones, d’ordinateurs portables ou de tablettes à bas prix. Cela rend ces appareils plus accessibles. Néanmoins, les performances de ces entreprises devraient toujours être contrôlées par les institutions gouvernementales afin d’éviter tout monopole ou exploitation des citoyens. Entre-temps, des entités gouvernementales simulées peuvent être développées pour offrir le même service de manière plus efficace et plus professionnelle à long terme. Dans un premier temps, il peut être utile de former le personnel à la présentation de services similaires. Ensuite, cette formation peut s’étendre à d’autres processus administratifs.

Fournir des bons d’accès numériques

À l’instar des bons alimentaires distribués aux États-Unis et dans certains pays européens, des bons d’accès numérique pourraient être fournis aux familles des communautés rurales d’Afrique pour leur permettre de bénéficier d’un accès à l’internet à prix réduit, ce qui les rendrait plus abordables. Une fois encore, cette mesure doit être précédée d’une étude de faisabilité et d’une enquête approfondie afin de s’assurer que ces bons sont distribués équitablement en fonction des besoins des familles et de la nécessité d’avoir accès à l’internet. En outre, l’accès à ces timbres numériques peut être attribué aux contributions spécifiques des citoyens à leurs communautés locales. Par exemple, les citoyens qui atteignent un niveau de production plus élevé en fonction des besoins de leur communauté pourraient avoir plus de timbres numériques.

Conclusion

La fracture numérique dans les communautés rurales africaines entrave le développement de l’ensemble de la nation. Pour résoudre ce problème, il est nécessaire d’adopter des solutions non traditionnelles impliquant les gouvernements, les citoyens, les entreprises, etc. Cela permet de combler le fossé entre les communautés urbaines et rurales.