Introduction
Le monde traverse des crises variées (guerres, terrorisme, etc.) depuis des décennies. Ceci nous rappelle notre finitude. Le Covid-19 a davantage montré à l’homme sa vulnérabilité, nous rappelant que la vie est éphémère. Cependant, on continue à se faire la guerre, à se détester au lieu de prendre la vie du bon côté. Nous monterons sur un triple plan (religieux, social et psycho-sanitaire) pourquoi nous devons toujours faire du bien et la paix malgré tout.
- Au plan religieux
Pour les chrétiens, la bonté, l’amour du prochain est une prescription divine. C’est l’essence même du christianisme qui nous recommande de nous aimer les uns les autres, d’aimer notre prochain comme nous-mêmes, de prier pour nos ennemis, d’assister ceux qui sont dans le besoin. D’ailleurs, qui aime son prochain, aime Dieu. Ne nous a-t-il pas tant aimés qu’il envoya son fils unique mourir pour le rachat de nos péchés ? Loin de la religion, les traditions africaines partagent cette vision du monde, avec un accent mis sur la solidarité, par exemple.
- Au plan psycho-sanitaire
Le bien et la paix envers les autres sont de véritables thérapies sur le double plan psychologique et sanitaire. Avec la montée des maladies cardio-vasculaires, nous avons intérêt à garder de notre cœur sain. Nous dévons, comme le disait quelqu’un, « vider régulièrement la poubelle ». Autrement dit, notre cœur ne doit pas être le dépotoir des rancœurs, des médisances, de la colère et tout ce qui lui est nuisible ; si non, il cèdera. De même, un esprit libéré de méchanceté, arrosé par le parfum de la paix et de la bonté est fertile aux réflexions positives utiles pour notre développement socio-économique, attire des ondes positives, s’épanouit à plusieurs égards.
- Au plan social
La quête permanente du bien collectif et de la paix est ce qui manque à l’équilibre de notre société. Etre en harmonie avec tout le monde est une garantie de sécurité. Cette attitude réduit le mal et les souffrances pour faire de notre univers un endroit où il fait bon vivre ; l’évidence étant que personne ne peut véritablement s’épanouir dans un milieu dominé par le mal et la souffrance, peu importe son statut. Le bien-être des autres contribue aussi à notre bien-être individuel.
Conclusion
Somme toute, il est vrai que « l’homme est mauvais » comme on l’entend souvent dire, mais cela ne devrait pas arrêter notre élan pacifique et de bonté. Cette attitude est d’abord bénéfique pour nous au premier chef, même si l’autre en tire profit. Nous devons donc nous aimer, faire toujours du bien, malgré tout, sans rien attendre en retour parce que la contrepartie, bien que parfois invisible, est plus grande que nous ne pouvons imaginer.
