Introduction
L’utilisation de l’énergie électrique s’est intégrée à nos vies quotidiennes en ligne avec le mode de vie numérisé, source d’énergie pour les besoins humains de base comme l’eau, la nourriture et les dispositions de traitement de santé, en particulier dans les zones urbaines et semi-urbaines de l’Éthiopie. Selon le rapport de l’ambassade d’Éthiopie aux Pays-Bas publié le 24 avril 2018, la couverture électrique de l’Éthiopie dépasse 57 %. Ce chiffre a été rapporté avant le début de la crise du nord de l’Éthiopie qui a affecté les droits sociaux, économiques et des individus en général à travers le pays.
Le site web de la société nationale d’électricité indique que l’Éthiopie gère 22 centrales électriques avec un total de 4818,2 MW provenant de l’hydroélectricité. Outre les centrales électriques, les lignes de transmission à haute tension et les sous-stations sont essentielles pour transférer l’énergie produite de la centrale au réseau électrique national et pour fournir une électricité de qualité dans tout le pays. À l’heure actuelle, les lignes de transmission à haute tension s’étendent sur plus de 17 000 km dans tout le pays, de 132 kV à 500 kV. Le nombre de sous-stations s’élève à 163, allant de 132 à 500 kV.
Les villes de la zone privées de centrales électriques
Dembi Dollo, une ville de marché et une ville séparée dans le sud-ouest de l’Éthiopie, est la capitale de la zone Kelam Welega de la région d’Oromia. Dembi Dollo est connu pour son travail d’orfèvre et sa production de tej (boisson locale) dans les années 1900. En 1958, Dembi Dollo est devenue l’une des 27 localités d’Éthiopie classées comme canton de première classe. La même année, la Commercial Bank of Ethiopia a ouvert une succursale dans la ville.
Une source sur la page Facebook, Dembi Dollo times, indique que Dembi Dollo a eu sa première électricité en 1958 avant qu’elle ne soit transférée dans la région de Tigray sous le régime de l’EPRDF. Avec la présence d’une université et d’un aéroport non fonctionnel, la ville de Dambi Dollo est l’une des plus anciennes villes d’Éthiopie, dans la région d’Oromia, sans sous-stations électriques. Elle reçoit actuellement 66 kV des sous-stations voisines (Gambela) avec des poteaux électriques en eucalyptus par roulement, ce qui est bien inférieur à la limite de puissance des sous-stations d’Éthiopie (132 kV).
Risques liés aux coupures d’électricité
- Interruption des communications, de l’eau et des transports.
- Fermeture des commerces de détail, des épiceries, des stations-service, des distributeurs automatiques de billets, des banques et d’autres services.
- Détérioration des aliments et contamination de l’eau.
- Interruption de l’utilisation d’appareils médicaux.
- Exposition des petites entreprises équipées de générateurs à des dépenses supplémentaires liées à l’achat de carburant.
- Les personnes les plus vulnérables et à faible revenu ne pourront guère revenir à l’ancienne pratique du moulin à grains manuel.
Conclusion
Certaines recherches indiquent que les pannes d’électricité durent en moyenne 24 heures en Afrique. Cependant, les ruptures en énergie électrique dans les zones de Wollega en général et dans la ville de Dembi Dollo durent plus d’un mois depuis le changement de la structure gouvernementale en 2018. Avec la présence de communautés déplacées à l’intérieur du pays et le manque de revenus pour les travailleurs journaliers, la présence de travailleurs humanitaires est insignifiante, et les gens souffrent d’un point de vue social, économique et psychologique.
La situation dans les zones de Wollega nécessite donc une attention particulière de la part du gouvernement en place et des organisations internationales afin de soulager la population des souffrances continues et des fluctuations de l’énergie électrique.