SEX TRAFFICKING IN MALAWI, photo by AFP

Malawi – la lutte contre le trafic sexuel

Depuis longtemps Malawi fournit les hommes, les femmes et les enfants au commerce du sexe où on promet la victime de beaux vêtements et beaucoup d’argent mais il/ elle est puis attiré(e) dans l’obéissance et la servitude. Malheureusement, la pandémie a aggravé la situation. Le PSGR (Personnes au service des filles à risque) a indiqué que l’épidémie a augmenté par trois le nombre de cas. Au début de la pandémie (2020) le PSGR traitait environ 600 cas du trafic humain.

Quelle est la situation légale au Malawi ?

La situation est toujours aussi grave avec les lois mises en place pour prévenir la traite d’êtres humains. La loi principale est la loi sur la traite des personnes de 2015 qui pénalise et criminalise le trafic sexuel et le trafic de main-d’œuvre. Ça veut dire que les personnes jugées coupables de tels actes seront condamnées à une peine jusqu’à 14 ans en prison, et jusqu’à 21 ans en prison si l’acte implique une victime mineure. Il y a eu plusieurs traités internationaux relatifs aux droits humains, comme le Protocole de Maputo qui protège les femmes et les filles de l’exploitation sexuelle et du trafic, ainsi qu’il garantit les droits complets des femmes. Ces droits incluent la participation dans le processus politique aussi bien que les droits sociaux égaux avec ceux des hommes, avec une amélioration du soutien gouvernemental pour leurs décisions relatives à la santé reproductive et pour une fin de la mutilation génitale féminine (MGF).

Pourtant, on trouve que la loi sur la traite des personnes simplement n’est pas assez pour bien protéger ces victimes. Il est absolument nécessaire qu’on mette la législation en œuvre correctement et qu’on l’impose aussi. Plusieurs rapports au cours des dernières années, notamment pendant la pandémie, ont indiqué l’échec malawite général de l’application de ses lois sur la traite des personnes. Le gouvernement malawite déclare qu’il installe les barrages routiers dans les régions soupçonnées d’être des itinéraires pour les trafiquants, mais le nombre de cas a encore du mal à baisser. En outre, quand les arrestations sont faites, il y a un manque grave d’abris et de programmes pour les victimes traumatisées- elles sont souvent logées dans les commissariats de police eux-mêmes qui, fréquemment, ne sont pas suffisamment formés pour gérer de telles situations.

Quelles sont les recommandations à privilégier ?

Premièrement, il faut augmenter le niveau de dépistage pour identifier activement les suspects, surtout dans les communautés pauvres vulnérables, en utilisant la loi de 2015 pour aller au bout des poursuites pénales nécessaires. Il doit exister aussi plus d’enquêtes des officiels gouvernementaux complicités. De plus, la collaboration avec les organisations et les ONG va aider le gouvernement à fournir les services de protection pour les victimes de la traite des personnes, surtout à propos des jeunes victimes qu’on ne doit pas traumatiser encore. Par conséquent, on doit attribuer les fonds de lutte contre la traite des êtres humains précisément à cette fin. Actuellement, il y a un manque grave d’information précise qui profiterait considérablement aux enquêtes d’avenir, ainsi qu’un manque de la formation de la police qui, souvent, malmène et aggrave la situation. Ce fait suggère qu’on doit attribuer les fonds à ce département aussi. Même si le gouvernement a installé et augmenté le nombre des barrages routiers, c’est important qu’on forme tous les diplomates malawites contre le trafic humain et qu’on comprenne l’amplitude de la situation.

 

Valerie Atik

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