Le chômage des jeunes est un état où l’on n’a pas d’emploi et où l’on en recherche un activement ou un état où l’on est en âge de travailler mais incapable de trouver un emploi.
À ce jour, de nombreux pays, y compris les pays développés, sont toujours aux prises avec la vague de chômage des jeunes. Mais, pour les pays en développement, c’est bien pire.
Prenons, par exemple, un pays comme l’Ouganda. L’Ouganda compte environ 42 millions d’habitants, dont 68 % sont des jeunes, avec environ 78 % de chômeurs.
Le taux d’oisiveté et de criminalité des jeunes a augmenté dans le district de Busia et en Ouganda. L’une des causes de cette situation est l’insuffisance d’emplois pour la population croissante de la « youth bulge ». Ce problème ne concerne pas seulement l’Ouganda mais l’Afrique dans son ensemble, comme l’indiquent de nombreuses émeutes, manifestations, médias sociaux et rapports publiés. Cependant, il n’y a pas beaucoup de recherches axées sur la micro-dynamique du chômage des jeunes dans le district de Busia, dans l’est de l’Ouganda, pour voir comment cette question pourrait représenter des problèmes plus importants.
Les causes du chômage des jeunes sont diverses et vont de l’abandon de l’école aux grossesses non désirées dans le cas des femmes. Deuxièmement, l’inadéquation des compétences requises pour obtenir un emploi significatif est un autre problème. Troisièmement, le manque d’emplois et de compétences nécessaires ; l’urbanisation est également un facteur d’augmentation du chômage. Bien que le gouvernement ougandais ait mené différentes interventions en matière de chômage, des recherches devraient être menées sur la manière dont le gouvernement peut réussir ses programmes pour les jeunes. Les parents, les enseignants, les chefs religieux et les employeurs sont les principales parties prenantes dans les questions touchant les jeunes. Des recherches plus approfondies devraient être menées pour trouver une issue à cette situation précaire. L’augmentation de la population jeune sans emploi a contribué à plusieurs activités criminelles telles que le vol, la violence, le viol et la diffamation. Ces jeunes ont recours à la toxicomanie, tandis que certaines jeunes filles ont abandonné l’école en raison de grossesses précoces. D’autres se livrent à la prostitution parce qu’il ne semble pas y avoir d’alternative pour un emploi correct.
Les problèmes susmentionnés et les défis à long terme peuvent être résolus par le biais du développement des compétences des jeunes afin qu’ils acquièrent les compétences requises pour obtenir un emploi intéressant. La fondation Jitoleze s’attaque déjà aux questions de développement des compétences et de mentorat dans les régions de Busia, et l’hypothèse est que si tous les acteurs concernés adoptent ces idéologies, la communauté de Busia et l’Ouganda en général seront en mesure de réduire le niveau de chômage des jeunes. Outre la fourniture de compétences, il est nécessaire de dispenser une éducation sexuelle et reproductive pour aider les jeunes filles et les femmes à s’approprier leur corps et à prendre des mesures proactives pour éviter les grossesses qui pourraient affecter leur parcours éducatif. En outre, pour enrayer le fléau du chômage, l’esprit d’entreprise doit être inculqué aux jeunes afin qu’ils créent des emplois pour eux-mêmes et pour les autres.
Le chômage des jeunes en Afrique est un problème grave et doit donc être abordé sérieusement pour éviter que des conséquences négatives telles que les vices sociaux ne s’emparent de la vie des jeunes. Les suggestions fournies peuvent aider à y faire face. Cependant, il faut en faire plus.
