Le Zimbabwe s’approche de changer le droit des médias dans le cadre de la réforme structurelle dans le pays.
Comment les lois sont-elles modifiées ?
Un projet de loi (une législation proposée qui est à l’étude) n’entre que dans la législation lorsqu’il est adopté. Trois projets de loi sont prêts à remplacer la loi sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée (AIPPA) après être confirmés par le parlement.
Le projet de loi sur la liberté de l’information cherchera à être conforme aux standards internationaux sur la liberté des médias. Il assurera que chacun a le droit à la liberté d’expression et d’information à tout moment. Il est possible que les journalistes étrangers ne soient plus interdits de travailler au Zimbabwe à temps plein.
Surtout, tous les médias d’État doivent être impartiaux et libres de déterminer indépendamment le contenu de leurs émissions. L’ingérence des médias d’État sera conservée au minimum et sera neutre. Les deux projets de loi supplémentaires comprennent la proposition de loi sur la commission médiatique du Zimbabwe et celui sur la protection des renseignements personnels.
Quel sera l’impact ?
Ce changement du droit des médias est conforme aussi à la révision de la loi sur l’ordre et la sécurité publique, que les organismes de sécurité utilisent pour prohiber les manifestations antigouvernementales et pour arrêter les militants proches de l’opposition. Toutes ces modifications légales visent à assurer un meilleur rapport entre l’État et les citoyens, et à encourager la démocratie. Ces changements se sont produits grâce à la volonté du président Emmerson Mnangagwa que les États-Unis lèvent les sanctions qu’ils ont imposées pendant le régime de Mugabe, à cause des violations des droits de l’homme et de la démocratie.
De grands progrès ont été réalisés parce que le ministère de l’information, de la publicité, et de la radiodiffusion a achevé la révocation de quelques droits des médias antérieurs.
Il est possible que les réformes politiques et la transparence améliorée du gouvernement au Zimbabwe soient aussi un pas dans la bonne direction de garantir de plus grands investissements étrangers directs dans le pays. Il est fort probable que les réformes accroitront la confiance, pas seulement entre l’État et les citoyens, mais aussi vis-à-vis des investisseurs. Cela est vrai pour le lien du Zimbabwe à garantir le financement des prêteurs mondiaux tels que la Banque mondiale et aussi le Fonds monétaire international. Ce changement de perspective sur le Zimbabwe comme un pays ou ses chefs se sont impliqués dans la corruption vers une meilleure transparence du gouvernement et de son organisation de la société est une transition positive dans le cadre du plan de développement au Zimbabwe.