Le Conseil de Sécurité de l’ONU et l’Afrique: Présent et Futur

L’ONU est une organisation mondiale qui permet aux pays du monde entier de travailler ensemble pour améliorer le monde dans lequel nous vivons. Elle compte de nombreux organismes spécialisés dans les domaines de la santé au patrimoine culturel, mais l’une de ses entités les plus importantes sur le plan politique est le Conseil de sécurité. L’Afrique a récemment lancé des appels pour améliorer la manière dont le continent est représenté au conseil.

QU’EST-CE QUE LE CONSEIL DE SÉCURITÉ ?

Établi en 1945 après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Conseil de sécurité a été formé pour maintenir la paix dans le monde. En plus de sept décennies d’existence, il a contribué à la résolution de crises internationales, fourni un soutien aux régions en proie à des conflits et a globalement rendu le monde plus sûr.

Le Conseil de sécurité compte quinze membres, dont cinq membres permanents et dix membres non permanents. Les représentants permanents sont la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis, et ce sont les pays dotés du pouvoir de veto. Cela signifie que même un seul d’entre eux peut bloquer une résolution, l’empêchant ainsi de la mettre en œuvre. Les dix membres non permanents ont généralement un mandat de deux ans et sont choisis par l’ensemble des organes de l’ONU.

L’AFRIQUE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ

Les dix membres non permanents sont choisis parmi cinq groupes représentant des continents ou des régions. Les pays africains sont choisis parmi les membres du groupe des pays africains et ils ont trois sièges au conseil. Actuellement, les sièges de trois groupes africains sont occupés par la Guinée équatoriale, l’Ethiopie et la Côte d’Ivoire.

L’Afrique est sous-représentée au Conseil de sécurité lorsque l’on compare le rapport entre le nombre de pays et le nombre de sièges. Il n’existe pas non plus de représentants africains permanents au Conseil de sécurité, et aucun ne dispose d’un droit de veto.

APPELS À LA RÉFORME

Le Consensus Ezulwini de 2005, adopté par l’Union africaine, a été l’un des premiers appels à la réforme. Il porte le nom d’une vallée du centre du Swaziland, où se sont déroulés les pourparlers. Le consensus a appelé à l’augmentation du nombre de sièges au Conseil de sécurité. L’Afrique devait avoir au moins deux sièges permanents (avec droit de veto) ainsi que cinq sièges non permanents. Le consensus stipule également que l’Union africaine devrait choisir les gouvernements africains qui obtiendront les sièges.

Les pays africains ne sont pas les seuls à réclamer une réforme du Conseil de sécurité. Par exemple, les pays du G4 proposent d’élargir les pays permanents du conseil au Brésil, à l’Allemagne, à l’Inde et au Japon. D’autres initiatives proposent d’augmenter le nombre de pays siégeant au Conseil de sécurité, tandis que d’autres suggèrent de supprimer le droit de veto.

Néanmoins, l’efficacité est très importante pour le Conseil de sécurité. On craint que si le conseil compte trop de pays, il ne discutera pas des problèmes efficacement. D’autres craignent que la fin des pouvoirs de veto ne laisse une majorité imposer sa volonté tyrannique à une minorité. Il faut garder à l’esprit ces questions lorsqu’on propose des réformes.

CONCLUSION

Le Conseil de sécurité de l’ONU étant l’un des meilleurs outils de l’humanité pour maintenir la paix, les discussions sur la manière de rendre l’organisation aussi efficace et représentative que possible vont certainement se poursuivre.

VIOLA FUR

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