Parler des problèmes dans nos communautés est vraiment important et peut avoir des effets vraiment incroyables. Les problèmes dont on ne parle pas sont ceux qui existent depuis le plus longtemps : telle la mutilation génitale féminine (MGF). Une campagne africaine de jeunesse intitulée « je vais mettre fin aux mutilations génitales féminines » (en anglais: I Will End FGM) vise à mettre fin aux mutilations génitales féminines en commençant un million de conversations à ce sujet. Si nous parlons de ce sujet et de la manière dont il nous a affectés et de nos communautés, de plus en plus de gens comprendront qu’il est vraiment temps de mettre un terme à cette pratique incroyablement nocive.
ÉTUDE DE CAS: LANCEMENT D’UN MILLION DE CONVERSATIONS POUR METTRE FIN À LA MGF
Les lois contre la MGF constituent un premier pas en avant pour mettre fin à la pratique, mais dans notre société nous devons aussi faire des changements. En ayant des conversations sur la raison pour laquelle la MGF est si nocive, nous pouvons aider à mettre fin à cette pratique.
Au début de l’année, en juillet, la jeunesse africaine a lancé une campagne intitulée « je vais mettre fin à la MGF ». les adolescents impliqués viennent de toute l’Afrique, y compris le Sénégal et la Gambie.
Les jeunes activistes espèrent commencer un million de conversations dans le monde entier à propos de la MGF. Les campagnes visent à encourager tout le monde à jouer un rôle dans la lutte contre la MGF – sur les médias sociaux et dans les conversations quotidiennes. Plus de 200 millions de filles et de femmes ont subi la MGF à l’échelle mondiale et 68 millions de filles sont en danger de MGF d’ici 2030 – c’est une fille toutes les 8 secondes. Les jeunes demandent à leurs pairs, parents et dirigeants de leur communauté de parler de la MGF. Ces conversations peuvent inclure des survivants qui partagent leurs expériences ou des personnes qui s’opposent à cette pratique.
La campagne veut mettre fin à la MGF en une génération. Il y a actuellement 260 millions de jeunes en Afrique, la plus grande génération africaine. Cela signifie qu’il y a 260 millions d’entre nous qui ont le pouvoir d’avoir un impact positif sur notre monde.
CONCLUSION
La campagne « je vais mettre fin à la MGF » montre qu’il est important de lancer des conversations sur des questions qui nous intéressent. Ils nous montrent que nous pouvons avoir un énorme impact positif si nous parlons de questions, telles que les mutilations génitales féminines, dans nos communautés. Nous pouvons vraiment avoir un impact sur la vie des autres et aider à mettre fin à la mutilation génitale féminine dans notre génération.