Introduction
Selon l’UNICEF, les générations à venir dans les dix ou vingt ans seront trois fois plus exposées au changement climatique que celles passées. Aujourd’hui, bon nombre de jeunes ne s’en rendent pas compte de l’urgence environnementale. Ne serait-ce pas la solution idoine de rendre les sciences environnementales obligatoires dans les programmes éducatifs africains ?
Un avenir incertain pour les générations futures ?
Aucun mot ne peut en réalité décrire l’urgence environnementale dans laquelle nous sommes depuis quelques années. De réels changements climatiques ont secoué la planète toute entière surtout le continent Africain. Parmi ces changements, il y a la sécheresse, les vagues de chaleur, les cyclones, les incendies ( Afrique du Sud Janvier 2024). Aussi les tremblements de terre surtout récemment en Afrique du Sud (juin 2023) et Maroc (2023). Aucune portion ou partie de la planète est en marge de ces changements. On se voit dans un scepticisme énorme quant à l’avenir des enfants donc des futures générations.
Les futures générations elle-mêmes la solution idoine ?
Aujourd’hui, de multiples efforts sont consentis par les ONG et gouvernements en ce qui concerne la sauvegarde de l’environnement. L’implication des jeunes semble de moins en moins perceptible. Cependant, il est plus avantageux de faire impliquer les plus jeunes, de les responsabiliser. Pour ce faire, il faut introduire dans nos curricula les sciences environnementales ; les rendre obligatoires. Cela a plusieurs avantages notamment la prise de conscience des plus jeunes qui sera effective et globale, l’assurance que dans le futur, ils seront des défenseurs de l’écologie, et également leur participation dans les rencontres internationales sur l’environnement. Plusieurs pays ont expérimenté l’idée notamment en Afrique de l’ouest.
Comment donc introduire les sciences environnementales dans le curriculum ?
Il faut cibler les écoles primaires. Ensuite mettre l’accent sur les écoles secondaires. L’enseignement des sciences environnementales doit être théorique et pratique. En parlant de pratique, il faut amener les jeunes à faire des visites, des découvertes, des exposés et pourquoi pas des reboisements réguliers. Et enfin, évaluer les apprenants lors des évaluations normales. En un mot, inclure les sciences environnementales voire l’écologie dans les programmes d’éducation de base. Parmi les actions concrètes dans ce sens : appuyer les green clubs dans les lycées ; créer des compétitions dans le domaine de l’environnement ; instaurer des semaines dédiées uniquement à l’écologie sans oublier l’instauration des modules sur l’environnement dans les programmes scolaires et universitaires.
Conclusion
En définitive, la conscientisation et l’implication active des jeunes adolescents dans la préservation de l’environnement semble être visiblement la solution ultime pour protéger notre écosystème mais aussi pour assurer un meilleur avenir aux futures générations. Cette solution doit être adoptée sérieusement par les gouvernements et défenseurs de la cause environnementale et pourquoi pas les nations.