A university student and lecturer being sexually harassed. Photo credit - iStock

Intégrité et profit : Le danger des marques sexuellement transmissibles dans les universités

Introduction

Dans son livre « L’Intellectuel authentique », Bernard Nsongkika Fonlon décrit l’université comme un lieu de création de contenu et de personnalité, dont le but est d’alimenter le marché de la société pour son bien commun. Malheureusement, le discours sur l’intégrité semble bien éloigné du contexte universitaire, car étudiants et enseignants sont à la fois victimes et bourreaux dans le commerce des marques sexuellement transmissibles ou des marques à vendre. Bien sûr, il est louable que l’on puisse manger à la sueur de son front et au prix de ses efforts. Pourtant, dans un certain sens, les « désirs incessants » pour des besoins qui vont au-delà des simples besoins physiologiques exposent l’homme à ses plus grands vices.

 

Situation actuelle

Dans le contexte universitaire, il est nécessaire de revoir les mœurs et de sensibiliser les victimes et les agresseurs potentiels à cette tumeur maligne qui semble se développer progressivement, mais silencieusement, sur les campus et en dehors, en lien avec les marques sexuellement transmissibles ou les marques destinées à la vente. Si la critique constructive doit être le ton habituel pour dénoncer ces maladies profondément ancrées dans les milieux universitaires, véritables pôles d’apprentissage intégré, il est essentiel de passer de la parole aux actes pour lutter contre la sardinisation des campus face à un tel destin funeste et à la mauvaise volonté des agresseurs envers les victimes.

 

Des études connexes

Des études connexes, issues d’entretiens ou de discussions à huis clos entre étudiants ou enseignants, semblent suggérer une responsabilité interactionnelle partagée entre étudiants et enseignants dans la diffusion et la propagation des marques sexuellement transmissibles ou des marques destinées à la vente par différents moyens. Par exemple, lors d’un entretien hors réseau avec une étudiante de troisième année d’une certaine université, celle-ci a confié avoir été praticienne et bénéficiaire du système de marques sexuellement transmissibles avec son professeur. Cela met en lumière la dimension transactionnelle des relations au sein du milieu universitaire. Dans la même situation, un étudiant en master d’une université similaire a mis en lumière la réalité des marques sexuellement transmissibles destinées à la vente, notamment pour les jeunes hommes disposant des moyens financiers nécessaires. Bien que des études approfondies et des analyses quantitatives soient nécessaires pour déterminer le pourcentage d’étudiants ou d’enseignants qui en souffrent ou qui en commettent en milieu universitaire, de nombreuses zones d’ombre subsistent, avec des cas isolés enregistrés.

 

Conclusion

Cependant, malgré les signes symptomatiques invitant à une analyse approfondie des mœurs de la plupart des universités concernant les marques sexuellement transmissibles et marques à vendre, les paroles du Vénérable Bernard Nsokika Fonlon nous rappellent prudemment qu’une université doit être un lieu de culture de l’esprit et de nutrition de l’âme. Une combinaison de contenu et de caractère. Et si les TTS et les TTS destinées à la vente gagnent déjà du terrain dans diverses universités du pays et du continent, il est impératif que les enseignants revoient leurs brochures et repensent l’université comme un hôpital pour l’esprit et non comme un bordel pour le corps.

Bernard Wirndzerem

VIEW ALL POSTS

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *