Introduction

L’Afrique souffre de la fuite des cerveaux; cause: ailleurs, c’est mieux? Les personnes instruites et talentueuses quittent l’Afrique pour des opportunités de carrière et des conditions de vie supposément meilleures. Elles préfèrent rester dans des pays étrangers où, en général, leurs compétences sont valorisées. Elles deviennent des sportifs professionnels efficaces, des ingénieurs, des enseignants, des scientifiques, des innovateurs, des experts dans différents domaines et des chercheurs à l’étranger. Frustrés par les problèmes de leur pays d’origine, ils pensent qu’ils seront plus valorisés dans et par le Nord global, en fonction de leur parcours professionnel.

Déconnexion entre les politiciens et les chercheurs

Il existe un fossé important entre les personnes qualifiées et leurs pays pauvres. Les intellectuels africains contribuent aux pays développés mais sont confrontés à des défis politiques dans leur pays. Ils ne se plaignent que de « mon pauvre pays ! » à l’atterrissage ou au décollage. Les intellectuels animés par l’éthique n’ignorent généralement pas leur pays d’origine. Cependant, les politiciens et les chercheurs, entre autres, ont souvent d’autres priorités. Les appels à l’action des chercheurs ne sont pas entendus et ceux qui deviennent conseillers spéciaux des présidents peuvent devenir corrompus.

L’espoir grâce à une éducation civique et ethnique

L’espoir futur réside dans la possibilité de renforcer l’engagement civique et l’éducation ethnique. D’un côté, une éducation civique efficace forme les citoyens à la responsabilité et au développement durable, la responsabilité faisant partie du programme. Inviter des spécialistes étrangers peut être à la fois un honneur et une honte, utile mais parfois délicat. De l’autre côté, l’enseignement ethnique renforce l’identité de chaque ethnie présente dans le pays et expose leur équipotence. L’une des meilleures approches consiste à valoriser les intellectuels natifs et les individus talentueux de tous les groupes ethniques. Leur profonde compréhension du contexte local est essentielle pour apporter des solutions. Dans ce contexte, au lieu de résoudre les problèmes à l’étranger, ce sont eux que les ONG internationales et régionales et les financements extérieurs demandent de travailler localement pour leur expertise. Cependant, en tant que citoyens du monde, on attend également d’eux qu’ils s’engagent à l’échelle internationale, apportant des avantages à toute l’humanité.

Conclusion

Les choix individuels libres et forcés qui affectent plusieurs citoyens africains qualifiés et à fort potentiel entraînent une fuite massive des cerveaux en Afrique. La réduction de la fuite des cerveaux est essentielle pour l’autonomisation de l’Afrique en situation d’urgence.

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