Introduction
L’Afrique est un continent jalonné par un nombre considérable de guerres. Ces conflits éprouvent inévitablement les droits de l’homme. Les droits de l’homme, en effet, sont des droits inhérents à la personne humaine ; cela sous-entend que tout être humain du fait de son humanité est titulaire des droits de l’homme. Malheureusement, force est de reconnaître que la garantie des droits de l’homme est mise à rude épreuve du fait des affrontements armés sur le continent. Ainsi, à titre non exhaustif, le droit à la vie, le droit à la santé et le droit au développement sont durement affectés.
Le non-respect du droit à la vie
Le droit à la vie est un droit universellement reconnu pour tous les êtres humains. C’est un droit fondamental qui gouverne tous les autres droits existants. Le droit à la vie signifie essentiellement le droit de ne pas être tué. Pourtant, en temps de conflits armés ce droit est bafoué, en témoigne les meurtres en masse, les tortures entraînant la mort, etc. Les conflits armés sur le continent africain ne cessent d’endeuiller les populations africaines. Ils affectent la composition familiale dans la plupart des cas.
La mise à mal du droit à la santé
Le droit à la santé peut être entendu comme la jouissance du meilleur état de santé possible. Cette jouissance comprend aussi bien le bien-être physique, mental que social. Malheureusement, les affrontements armés continus nuisent à sa garantie. En effet, la garantie de ce droit repose sur l’existence de conditions favorables d’hospitalisation ainsi qu’une bonne santé psychique des individus. Au demeurant, le bombardement des centres de santé empêche les malades de se faire soigner convenablement, également le bruit suscité par les détonations des armes cause des troubles mentaux aux individus en proie à ces crises.
L’atteinte au droit au développement
Le droit au développement est le droit de vivre une vie décente. Cette décence implique nécessairement des conditions de vie satisfaisante tant du point de vue social qu’économique. Toutefois, dans les pays en crise, le droit au développement est considérablement éprouvé. Cela s’expliquerait par la précarité de la vie et l’inaccessibilité des cadres de travail. L’extrême pauvreté, en effet, ne permet pas d’assurer la jouissance pleine et effective des droits de l’homme.
Conclusion
L’application effective des droits de l’homme d’une manière générale peine à être une réalité en Afrique. Du reste, il est loisible de reconnaitre que la situation est beaucoup plus criarde en temps de guerre dans la mesure où c’est le terreau de la désagrégation et du non-respect des droits de l’homme. Cela affecte la protection desdits droits et par-dessus tout la dignité des êtres humains. Afin de permettre une protection aboutie des droits de l’homme en temps de crise, il faudrait que la protection institutionnelle à travers la voie juridictionnelle s’impose car la sanction des auteurs de ces violations pourrait être un élément dissuasif.