Introduction
En raison de la forte utilisation de produits africains et de la démographie élevée, les taux de production de déchets en Afrique sont élevés, et une approche syntaxique de la gestion des déchets et des perspectives de gestion est nécessaire.
Production de déchets en Afrique : Quelle est la sensibilisation à la gestion des déchets en Afrique subsaharienne ?
Les ordures sont des déchets organiques ou inorganiques résultant des activités humaines. Les déchets peuvent être commerciaux, domestiques, organiques, industriels, électroniques et radioactifs. Selon le WWF (World Wide Fund for Nature), les pays qui produisent le plus de déchets sont les suivants : 1er les États-Unis, 2ème la Chine, 3ème l’Inde. L’Afrique subsaharienne a produit environ 180 000 000 tonnes de déchets, soit 9 % des déchets mondiaux, dont 11 % seulement ont été mis en décharge et ont reçu le traitement adéquat, ce qui signifie qu’environ 89 % des déchets produits en Afrique subsaharienne n’ont pas reçu de traitement adéquat et que 99 % des ordures ont été jetées à l’air libre dans les villes.
Production de déchets et régulation étatique en Afrique subsaharienne
Entre 2012 et 2016, la production de déchets est passée de 74 000 000 tonnes à 174 000 000 tonnes et on estime qu’elle atteindra 269 000 000 tonnes en 2030, soit une augmentation de la production de déchets de 155 % en 9 ans. Une étude réalisée en 2023 a montré que dans 44 pays d’Afrique subsaharienne, 95 % des pays n’ont pas de réglementation concernant les décharges, ce qui signifie qu’environ 475 millions d’Africains ne sont pas sensibilisés à la gestion des déchets solides et à l’élimination des ordures.
Solutions pratiques pour la gestion des déchets solides en Afrique subsaharienne
En raison de la forte production de déchets en Afrique subsaharienne, il serait urgent, dans ce sens, de former et d’informer les citoyens sur l’importance d’une bonne gestion des déchets par le biais d’une réglementation ou d’un règlement. Transformer les districts en centres de tri et de recyclage des déchets, et dans chaque région provinciale former des sociétés de revente de déchets, cela permettrait d’élargir la dynamique de conservation des différents types de déchets. Placer des décharges dans chaque province et transformer les déchets en pavés. Cela transformerait les routes de chaque pays en monuments de recyclage et accélérerait le processus de transitabilité en Afrique. Dans le même ordre d’idée, créer des entreprises de nettoyage et de gestion des déchets solides, en leur permettant de capitaliser sur la capacité de coordination individualisée. La production de biocarburants à partir de déchets organiques, y compris les matières fécales, serait un moyen utile d’utiliser les déchets organiques de manière intégrée.
Conclusion
L’Afrique subsaharienne produit beaucoup de déchets et la capacité de production a tendance à croître, dans ce contexte, la croissance démographique ne fait qu’accentuer cette capacité de production, et il est clair que ce qui en est largement responsable est l’absence de régulation du stockage et du tri des ordures. Il est nécessaire d’adopter des politiques de sensibilisation des quartiers aux conséquences d’une mauvaise gestion des déchets sur la santé publique. L’une de ces politiques consiste à transformer les quartiers en pôles de recyclage et de gestion des déchets.
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