Introduction
Le Mali à l ’instar de beaucoup de pays africains fait malheureusement face au défi de la corruption. Un phénomène qui compromet son développement et aussi source de déséquilibre et frustration sociaux.
Acteurs de la corruption: Le duo corrupteur-corrompu
Comme le dit le dicton il n’y a jamais de corrompu sans corrupteur, cette assertion est assez suffisante pour identifier les acteurs de la corruption qui est un acte qui se passe entre deux personnes toutes morale ou physique: le corrupteur, qui propose au, corrompu, un pot de vin pour bénéficier des faveurs, avantages ou services de manière illicite soit le, corrompu qui demande ou accepte au corrupteur, un pot de vin en échange des avantage ou faveur ou service de manière illicite. À travers ces explications ci-dessus on peut parler de corruption active dans le premier cas et de corruption passive dans le second cas. Ces cas bien expliqués ci-dessus permettent de savoir que contrairement à ce que pense l’opinion publique malienne dans sa grande majorité le corrompu n’est pas le seul acteur de la corruption car sa mise en œuvre est conditionnée à la collaboration du corrupteur.
Causes majeures explicatives de la corruption
La perception sociale favorable à la corruption
La première cause est sociale, la société réserve un jugement sans état d’âmes à ceux qui exercent les fonctions de responsabilité ou travaillent avec exemplarité et rigueur recommandées en un mot elle est favorable, admiratrice de la corruption.
Absence de volonté politique
La seconde est politique, la réalité est que la lutte contre la corruption n’a jamais été le souci de nos gouvernants, leurs combats se limitent aux seuls discours pas au-delà la preuve en est qu’il n’y ait jamais de sanctions exemplaires et dissuasives contre qui que soit.
Des solutions á la corruption
Pour éradiquer la corruption il faut une introspection collective et une prise de conscience de tous sur les dangers que constituent la corruption pour nous, notre avenir, notre développement, notre stabilité; promouvoir une culture de la transparence, d’intégrité et du mérite afin d’avoir un nouveau citoyen modèle; encourager la dénonciation des cas de corruption par la protection des lanceurs d’alerte; et, réserver une punition exemplaire à tous ceux qui seront reconnus coupables de faits de corruption par l’établissement des instruments juridiques assez rigoureux en la matière et par une liberté effective des mécanismes juridiques et des acteurs qui les animent afin de dissuader pour se prémunir ainsi contre toute éventuelle émulation possible.
Conclusion
La lutte contre la corruption nécessite à la fois une volonté sérieuse des dirigeants et aussi une réelle aspiration et un changement positif comportemental de la société sinon le mal persistera et les discours demeureront sans effet.