Moh Damush, Mo Ibrahim, Max McCabe, Odile Renaud-Basso, Nieros Soerensen, Andrew Hill Panel @ FTLIVESummit

L’Afrique en marche : Renforcer les entreprises locales pour un succès durable – #FTLIVESummit

L’Afrique, bien qu’elle constitue souvent un environnement commercial difficile, recèle un vaste potentiel de marché. Avec une population jeune et croissante, des villes qui s’urbanisent rapidement et de riches ressources naturelles, elle offre des possibilités uniques. Ces facteurs créent des conditions idéales pour le développement des industries locales et l’expansion de l’industrie manufacturière nationale. La promesse de l’Afrique réside dans l’exploitation de ces atouts pour alimenter une croissance économique durable.
Le 29 octobre, le Africa #FTLIVESummit a gardé le meilleur panel pour la fin avec une énergie inébranlable, des idées et une liste d’orateurs de premier plan. Des leaders de l’industrie comme Moh Damush (PDG du groupe @ Telecel), Mo Ibrahim (fondateur et président de la Fondation Mo Ibrahim, cofondateur et coprésident de la Fondation Afrique-Europe), Max McCabe (directeur général de l’Education Outcomes Fund), Odile Renaud-Basso (présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement), Nieros Soerensen (partenaire et directeur des opérations de Verod Capital Management) et Andrew Hill (rédacteur principal du Financial Times) ont pris la parole pour évoquer le potentiel illimité de l’Afrique en matière de développement des entreprises locales et de réussite économique à long terme. Avec une population jeune, des ressources abondantes et des marchés en évolution rapide, le paysage commercial africain est mûr pour l’innovation et l’expansion. La première journée a déjà donné lieu à des débats passionnants et à des idées nouvelles, préparant ainsi le terrain pour un sommet qui s’annonce dynamique et transformateur.

 

Interrogée sur ce qu’il faudrait pour que les gens réalisent pleinement l’économie africaine, Mme Nieros a répondu qu’il y avait plusieurs choses à faire, du point de vue d’un investisseur en capital privé, qui gère des capitaux d’entrée privés sur le continent. Selon elle, il y a trois choses de leur point de vue qui sont le déblocage des financements en monnaie locale – car on voit que le secteur privé est essentiellement le moteur de la croissance sur le continent africain. En outre, la régionalisation est importante et serait largement débloquée par les marchés d’exportation utilisant l’Afrique, afin d’harmoniser les lois du travail. Il s’agit donc d’identifier les besoins spécifiques d’une région ou d’un pays. Enfin, le gouvernement pourrait promouvoir la durabilité environnementale, créer des zones économiques spéciales et établir des sites industriels, entre autres facteurs.

Financement du développement durable

Jack Stephens, investisseur privé principalement en Afrique de l’Est, s’est interrogé sur la volonté des IFD de s’impliquer davantage. On constate aujourd’hui que les IFD sont prêtes à prendre plus de risques commerciaux que les investisseurs privés pour soutenir les entreprises susceptibles d’avoir un impact positif sur le développement. Parmi les principales IFD figurent la Société financière internationale (SFI), l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC), ainsi que plusieurs IFD européennes telles que la Banque européenne d’investissement, la CDC, la DEG, la FMO, Porparco, Swedfund, Norfund et bien d’autres.

 

L’importance de l’éducation

Afin d’avoir un impact durable sur le continent, nous devons également nous préoccuper du renforcement des capacités. Cela commence par l’éducation, car il est connu que l’éducation prend du temps, l’un des panélistes a répondu que la démonstration de l’éducation est importante au lieu de dire simplement que c’est important en soi. Comment l’éducation peut-elle apporter ce qui est nécessaire à l’économie potentielle de l’Afrique ? M. Ibrahim a poursuivi en insistant sur la nécessité de créer des écoles techniques en Afrique et d’arrêter de « construire toutes ces universités qui n’offrent pas d’emplois ». « Le défi serait d’éduquer ces jeunes, mais ensuite quels emplois vont-ils trouver s’ils n’ont pas les bonnes compétences », a déclaré M. Soerensen. Il est donc essentiel pour la croissance économique de l’Afrique de créer de nouvelles industries dans des secteurs qui créeront des emplois en masse. De plus, en raison de l’environnement macroéconomique difficile, la substitution des importations de matériaux de construction, de vêtements, d’éducation, de soins de santé, etc. est l’un des facteurs importants pour libérer le potentiel de l’Afrique.

En résumé, le sommet #FTLIVES Unlocking Africa’s Potential : Building Thriving Local Businesses du #FTLIVESummit a souligné à quel point il est important de soutenir les industries locales afin de promouvoir une croissance durable sur l’ensemble du continent. L’Afrique peut ouvrir la voie à la résilience économique et à l’autonomie en investissant dans le développement des entreprises locales, en améliorant les infrastructures et en créant une atmosphère propice à l’entrepreneuriat. Les enseignements tirés du #FTLIVESummit démontrent que le développement d’entreprises nationales prospères ne se limite pas à faire progresser l’économie ; il implique également de générer des opportunités qui améliorent les communautés, réduisent la dépendance à l’égard des marchés internationaux et finissent par libérer tout le potentiel du continent pour les générations futures.

Oratile Mokgatle

VIEW ALL POSTS

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *