Introduction :
Dans la deuxième partie de notre entretien exclusif avec le Prof. et Dr. Stefan Liebing, PDG de Conjuncta GmbH et ancien président d’Afrika-Verein der deutschen Wirtschaft e.V., l’accent est mis sur la question complexe de l’immigration illégale. M. Liebig partage ses réflexions sur les défis et les solutions potentielles, mettant en lumière les discussions en cours entre les gouvernements allemand et africain.
R:Ed :
En commençant par la question des immigrants illégaux, que pensez-vous de la situation actuelle et quelles mesures sont prises?
Stefan:
Le gouvernement allemand, à travers son chancelier Olaf Scholz, se penche activement sur la question, en y faisant une priorité absolue. L’idée clé est d’établir des accords bilatéraux avec les gouvernements africains. En échange de faciliter le rapatriement par l’Allemagne des personnes illégalement présentes et non autorisées à travailler, le gouvernement allemand vise à rationaliser la migration légale des personnes qualifiées. Cette approche s’aligne sur la demande importante de professionnels qualifiés en Allemagne, en particulier dans des secteurs tels que les services médicaux, les soins infirmiers et l’informatique.
R:Ed :
Parlant de la pénurie de professionnels qualifiés, comment voyez-vous la collaboration entre l’Allemagne et l’Afrique pour combler ce manque?
Stefan :
Malgré les défis, des secteurs comme les services médicaux, les soins infirmiers et les TI sont des domaines de collaboration prometteurs. La demande de personnel qualifié dans ces domaines reste élevée en Allemagne. Même au milieu des difficultés économiques et financières dans les pays africains, la promotion de la coopération dans ces secteurs pourrait conduire à des résultats mutuellement bénéfiques et à un succès commun dans les affaires et la création d’emplois.
R:Ed :
En ce qui concerne les obstacles liés à la bureaucratie, il semble y avoir un décalage dans les règles et les lois qui entravent l’échange de professionnels qualifiés. Comment peut-on résoudre ce problème?
Stefan :
Les défis bureaucratiques, surtout dans des secteurs comme les soins infirmiers, restent un obstacle important. L’inadéquation des normes et des réglementations entre l’Afrique et l’Allemagne complique le processus. Bien que je n’aie pas de solution directe, le problème est de plus en plus connu. La récente visite du Chancelier allemand au Kenya, soulignant l’importance des experts en informatique, indique une compréhension de la question. Cependant, la résolution peut prendre du temps en raison de la nature complexe de la coopération gouvernementale.
R:Ed :
Le retard à relever ces défis peut amener les personnes à chercher d’autres voies, ce qui pourrait aggraver le problème. Dans combien de temps pouvons-nous nous attendre à des progrès dans ces discussions?
Stefan :
La prise de conscience du problème est évidente et les discussions se poursuivent. Cependant, la résolution implique non seulement des décisions du côté allemand, mais aussi des efforts de collaboration avec les gouvernements partenaires. Bien que cela puisse prendre du temps, on comprend de plus en plus l’urgence de trouver des solutions.
R:Ed :
Il est intéressant de noter qu’en l’absence d’ententes officielles avec le gouvernement, les gens trouvent d’autres solutions, comme chercher des débouchés au Canada. Comment voyez-vous cette tendance ?
Stefan :
Bien que je comprenne la nécessité pour les individus d’explorer d’autres options, le gouvernement allemand cherche activement un accord global sur la migration. Cette approche vise à créer un système équilibré, rendant la migration légale plus accessible tout en assurant le rapatriement des personnes incapables de rester. Des discussions récentes avec le gouvernement nigérian indiquent des mesures dans ce sens.
Conclusion :
Dans la deuxième partie de notre entrevue, le Dr Stefan Liebing a fourni des renseignements précieux sur les efforts continus pour faire face aux défis de l’immigration illégale. Alors que les discussions entre les gouvernements se poursuivent, l’entretien met en lumière les difficultés impliquées et suggère des solutions potentielles.
Restez à l’écoute de la partie 3 pour approfondir cette conversation cruciale.
Translator: Daouda Daou/ Co-author: Rosalie Lalhensia Ngassama
