POLLUTION PLASTIQUE AU GHANA : UN APPEL A L’ACTION

Introduction 

La pollution plastique est l’un des principaux problèmes auxquels de nombreux pays sont confrontés. On estime qu’à l’échelle mondiale, 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont rejetés dans l’océan et que d’ici 2050, si rien ne change, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans. La menace que cela représente est encore plus grave dans presque tous les pays en développement, y compris le Ghana. Pays gorgé d’eau, la côte ghanéenne est baignée par l’océan Atlantique et compte plusieurs masses d’eau telles que des rivières qui se jettent dans la mer. L’augmentation de la population ghanéenne au fil des ans est en corrélation directe avec la pollution plastique au Ghana. La production de plastique au Ghana est estimée à plus de 3 000 tonnes métriques par jour et à 1 million de tonnes par an. On estime que 250 000 tonnes de déchets plastiques aboutissent dans le golfe de Guinée. 

 

Effets de la pollution plastique 

Les plastiques qui aboutissent dans la mer ont de nombreux effets négatifs potentiels. Les animaux aquatiques sont affamés et asphyxiés en raison de la présence de déchets plastiques dans la mer. On a également observé que ces déchets modifiaient l’habitat des animaux aquatiques, entraînant le transport de certaines espèces aquatiques étrangères. Tout cela contribue au déclin des stocks de poissons et a un effet négatif sur l’économie de ceux qui dépendent de la pêche pour leurs revenus. Les spécialistes ont estimé que les humains subissent des changements hormonaux, des troubles du développement et des anomalies de la reproduction lorsqu’ils ingèrent des fruits de mer contenant des matières plastiques. 

Principale cause de la pollution plastique au Ghana et solutions possibles 

L’indiscipline est l’une des principales causes de la pollution plastique au Ghana. Un certain nombre de personnes au Ghana se débarrassent ouvertement des plastiques tels que les sacs noirs en polyéthylène, les sachets et les bouteilles sans tenir compte des effets débilitants de leur action à court et à long terme. La Commission nationale pour l’éducation civique et d’autres parties prenantes doivent s’engager dans une éducation publique rigoureuse pour aider à réduire cet acte.

Conclusion 

L’objectif de développement durable 2030-14 promeut la vie sous l’eau, où il y a un appel à la conservation et à l’utilisation durable des océans, des mers et des ressources marines pour le développement durable.  Nous devons tous à l’océan et à tout ce qu’il contient, la responsabilité de le protéger de tout danger pour aider à atteindre cet objectif. 

Charles Larbi Ampofo

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