A call for religious respect

Massacres et persécutions de chrétiens en terre africaine : Un appel au respect de la religion ?

Introduction 

 

Pas un jour sans que les médias ne parlent de populations chrétiennes persécutées quelque part en Afrique. En effet, L’index mondial de persécution réalisé en 2023 par l’organisation non gouvernementale (ONG) « Portes ouvertes » montre que l’Afrique demeure cette année encore le continent le plus dangereux pour un chrétien. Déjà en 2018, 97 % des chrétiens tués étaient africains, pire, depuis 2023, 89 % des chrétiens tués à travers le monde (5 014 personnes), ont été au Nigeria. Explorons ensemble ce fléau macabre qui gangrène l’Afrique et transforme le continent en un tombeau à ciel ouvert pour ses fidèles chrétiens.

Un phénomène continental et des chiffres alarmants. 

 

 La sécurité n’est pas une garantie pour l’ensemble des chrétiens répartie sur le continent et surtout en Afrique Subsaharienne qui détient le triste record d’un chrétien tué toutes les deux heures, selon l’ONG Porte Ouvertes. Au Nigéria, pays de 212 millions d’habitants dont 46% de chrétiens, plus de 60 000 chrétiens ont été assassinés en 20 ans, en plus de 2 millions déplacés en Afrique subsaharienne. En 2023, 4 761 fidèles ont perdu la vie dans des atrocités en Afrique, soit une augmentation de 6% par rapport à 2022 (Portes Ouvertes). Les exactions ne se traduisent pas seulement en meurtres et massacres mais également en tentative d’intimidation. Au total, ce ne sont pas moins de plus de 2000 églises qui ont fermé leurs portes sur tout le continent depuis 2012. 

Les principaux acteurs et leurs funestes motivations.

Quand Les groupes terroristes islamistes sèment la terreur 

Ces derniers temps, l ’Afrique s’est transformée en théâtre de violence où règne l’insécurité. On constate clairement que ceux qui sont à la base de cette déstabilisation sont les mêmes qui sont les auteurs de ces meurtres, persécutions, et assassinats envers des croyants. On parle bien sûr du terrorisme islamique. 

En effet, partout où germent les djihadistes, les violences grimpent et les actes de violences d’une brutalité rare endeuille les communautés. En tête de file, le groupe terroriste « Boko Haram » qui opère en Afrique de l’ouest. En décembre 2023, ils ont orchestré la mort de plus de 200 personnes et fait 500 blessés, en attaquant 26 villages différents en l’espace de 3 jours à l’occasion de la fête de Noël. L’organisation État Islamique (EI) et ses groupes affiliés comme l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), jouent un rôle important dans ce carnage. Au Mali, Burkina Faso, Niger, ils occupent des terres tout en massacrant au et en brutalisant au passage des fidèles sans défense.

De sombres dessins.  

Animé par des motivations haineuses et barbares comme la pratique d’un islam plus radical, l’application de la loi islamique (la Charia) et la fondation d’un califat islamique. Ces insurgés n’hésitent pas à martyriser les communautés à travers viol et conversions forcés poussant ainsi bon nombre de pratiquants à fuir leurs terres à l’approche de ces criminels, en devenant des déplacés de guerre à l’intérieur même de l’Afrique.

 

Milice ethnique et Gouvernement discriminatoire au cœur du désastre. 

En dehors du terrorisme véritable fléau pour le christianisme africain, des atrocités sont aussi commises par d’autres entités comme des milices ethniques qui sévissent partout en Afrique. En Centrafrique, en Libye, en Mauritanie et dans tous les pays qui connaissent une situation sécuritaire instable, ces individus font la loi et s’en prennent aux communautés. « Là où un nationalisme religieux ou idéologique s’installe, les minorités sont persécutées » ces mots de Guillaume Guennec, directeur de l’ONG portes ouvertes illustrent bien ce que vivent des chrétiens dans certains pays qui souffrent de l’application de loi répressives à leur endroit qui se traduisent par l’arrestation abusive de fidèles et la fermeture d’églises.   

Conclusion 

L’Afrique, berceau de l’humanité, se voit aujourd’hui endeuillée par la haine anti-chrétienne. Des individus innocents sont victimes d’atrocités et de persécutions uniquement à cause de leur foi. Face à ce fléau qui brise le cœur et l’âme, il est impératif que nous unissons nos voix et nos forces pour exiger une réponse urgente et concertée. Nos gouvernements et les organisations internationales ont le devoir moral de protéger les plus vulnérables et de garantir la liberté de religion, un droit fondamental inhérent à chaque être humain. L’inaction n’est plus une option. Le silence est un péché. Il est temps de briser les chaînes de la haine et de construire un avenir où l’amour et la compassion illuminent le continent africain.

 

BOUAH TOSSEDOUE

VIEW ALL POSTS

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *