Introduction
Le viol légal est défini comme le fait d’avoir une relation sexuelle avec une personne âgée de moins de 18 ans. Une personne âgée de 18 ans ou plus, qui a ou a eu des relations sexuelles avec un mineur âgé de 17 ans ou moins, que les relations sexuelles aient été consenties ou non, sera tenue pour responsable et sera considérée comme un crime ou un délit. En outre, même dans les cas où le mineur invente son âge, le fait que l’adulte savait que la victime était plus jeune que l’âge du consentement ne change rien. Il sera inculpé sans exception.
La loi sud-africaine
En Afrique du Sud, la loi sur le viol légal est régie par la loi de 2007 portant modification du droit pénal (infractions sexuelles et questions connexes). La loi fixe l’âge du consentement à 16 ans, ce qui signifie que toute activité sexuelle avec une personne âgée de moins de 16 ans est considérée comme un détournement de mineur, indépendamment du consentement. La loi prévoit également une défense de « proximité d’âge », qui permet une défense dans les cas où l’accusé a moins de deux ans de plus que le plaignant, et où le plaignant a plus de 12 ans. En outre, la loi reconnaît que les enfants de moins de 12 ans sont incapables de consentir à une activité sexuelle, et toute activité sexuelle avec un enfant de moins de 12 ans est considérée comme un viol.
Facteurs permettant d’arrêter et de prévenir le détournement de mineur
L’une des mesures les plus efficaces pour mettre fin au viol légal est de « veiller à ce que les jeunes femmes et les jeunes filles reconnaissent pleinement leurs droits fondamentaux », affirme Phinah Kodisang, directrice générale de l’institut. Selon elle, les soignants, les professionnels et le gouvernement doivent être conscients de leur devoir de protéger les enfants. Une combinaison de soutien, de sensibilisation et d’éducation est nécessaire pour prévenir le détournement de mineur. Il faut créer des leçons sur les relations saines, le consentement et la fixation de limites qui conviennent aux enfants de tous âges, à la fois dans les programmes scolaires et dans les activités communautaires. En outre, les jeunes devraient être encouragés à parler lorsqu’ils se sentent mal à l’aise et à s’assurer que des personnes les soutiennent lorsqu’ils le font. Permettre aux survivants et aux délinquants d’accéder à des ressources, à des canaux de signalement et à des services de conseil. Promouvoir une culture qui valorise et privilégie le consentement et le respect, et tenir les délinquants responsables de leurs actes.
Organisations d’aide aux victimes
Il existe plusieurs organisations qu’une victime de détournement de mineur peut contacter, notamment Rape Crisis, Teddy Bear Foundation, TEARS Foundation, Marie-Stopes Foundation, et bien d’autres. Ces organisations apportent leur aide de différentes manières : lignes téléphoniques gratuites pour un soutien immédiat, centres d’aide aux victimes de viols offrant des conseils et une assistance juridique, groupes de soutien pour des communautés spécifiques (LGBTI, migrants, personnes de couleur, etc.), etc. Il existe des réseaux nationaux tels que le Centre national de ressources sur les violences sexuelles (NSVRC) qui fournissent des répertoires de ressources et de services locaux aux survivants.
Conclusion
L’objectif premier de la réglementation était d’empêcher les jeunes filles et les jeunes garçons de se livrer à des activités sexuelles ou d’être victimes d’agressions sexuelles de la part d’hommes ou de femmes plus âgés. Pour toute question ou préoccupation spécifique concernant les lois sud-africaines sur le viol légal, il est conseillé de consulter un expert juridique ou des ressources fiables telles que le SAPS ou la National Prosecuting Authority.