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Les Réseaux sociaux : un potentiel danger pour le vivre ensemble

Introduction 

Avec le développement des nouvelles technologies d’information et de communication, le monde est devenu un village planétaire. Des millions de personnes du monde entier se retrouvent sur des plateformes à l’image des réseaux pour échanger sur presque tout. Certains y sont pour des besoins professionnels et d’autres pour juste passer du temps avec des amis réels ou virtuels. Et les africains ne sont pas en reste dans cette globalisation digitale. Mais à côté de toutes les bonnes choses que l’on peut trouver sur les réseaux sociaux, il y en a d’autres, beaucoup moins reluisantes, qui pourraient avoir des conséquences terribles pour le vivre ensemble entre différentes communautés notamment sur le continent africain si l’on n’y prend pas garde. 

Les incitations à la violence

En effet, sur les réseaux comme facebook ou encore Tiktok, on a assisté, ces derniers temps surtout dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations, à des actes qui pourraient inciter les uns et les autres à aller vers des actes de violences intercommunautaires à l’image des exemples qui se sont déjà produits sur le continent. Il s’agit entre autres des actes de pseudo-supporters de certaines équipes nationales, qui se sont permis, à travers des vidéos ou des publications écrites, de dénigrer, stigmatiser, insulter ou même parfois appeler à des agressions physiques contre des supporters d’autres nations en cas de défaite de leurs équipes face aux équipes de ceux-ci. 

Les possibles conséquences 

Ce type d’agissements sur les réseaux sociaux pourraient facilement conduire des communautés, qui ont vécu paisiblement pendant des millénaires, à perpétrer des actes regrettables entre elles comme ce fut le cas au Rwanda. À titre d’exemple, la tension avait été attisée à un tel degré autour de la rencontre de quart de finale, qui a opposé la Côte d’Ivoire, pays organisateur de la compétition, à son voisin, le Mali, qui compte des millions de ressortissants dans ce pays, que les autorités ivoiriennes ont dû déployer les forces de police pour sensibiliser les uns et les autres. 

Conclusion 

Pour éviter de tomber de ce piège des réseaux sociaux qui pourraient être pour le vivre ensemble dans nos pays en Afrique dans le reste du monde en général, il faudra que les autorités politiques prennent leurs responsabilités en réglementant de façon efficiente l’usage de ses plateformes. Aussi, chacun de nous, qui sommes les utilisateurs de ces plateformes, doit faire un travail sur soi par rapport à ce que nous publions mais aussi ce que nous partageons. C’est seulement ainsi que l’on pourra lutter efficacement contre ce type d’agissements comparables à ceux de la radio mille collines, qui ont conduit aux massacres de milliers de personnes au Rwanda.

Saidou Guindo

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