Introduction
Généralement le nom sert à désigner un être ou une chose dans n’importe quelle circonstance et pour n’importe quelle fin. Cela aide à dissiper tout malentendu tant pour ceux qui sont désignés ou qui désignent. Curieusement, les sobriquet et surnom sont observés à cotés des noms pour les mêmes êtres et ou choses. Qu’en est-il exactement pour les êtres humains ou personnes physiques ?
Droit du choix du nom
Le droit du choix du nom revient aux parents de l’enfant à naître.
Avant même la naissance d’un enfant, il est un devoir pour ses père et mère de lui choisir un nom. Des discussions peuvent être faites quant à ce.
En tant qu’identifiant, n’oublions pas qu’il parait parfois comme un sujet de conflit dans le contexte sécuritaire dans des régions qui sont en proie de guerre. C’est le cas de certaines familles qui n’acquiescent pas qu’un enfant nait d’un viol prenne le nom de l’une des familles. Un problème advient dans ce cas échéant en défaveur de la génitrice.
Que sert-il ?
Le nom sert à identifier sans ambages un individu. Facilement il peut être utilisé pour Bénir/Maudir/Attaquer… quelqu’un.
C’est pourquoi l’ordre dans le nom d’une personne est d’une importance capitale. Cela évite d’éventuelles confusions.
Le sens du nom
Celui-ci doit être tiré dans le patrimoine culturel. Il est important qu’il renferme un sens positif pour la vie de l’enfant.
Un nom devrait être significatif et plein de bénédiction…d’où l’idée d’éviter les noms des circonstances malheureuses (décès, guerre, conflit, déplacement, chômage).
Le recours aux surnoms et sobriquets parfois font qu’une personne soit traitée différemment par les autres membres de la société. Imaginez un Amba de son vrai nom qui est surnommé Cobra dans son club de sport et en même temps Lumumba à l’école.
Ces trois appellations pour la même personne peuvent amener à ne pas la reconnaitre ou lui confier un message ou un bien lui appartenant pourtant de droit.
Enfin, dans la philosophie de l’africain, le nom requiert une force qualificative du porteur ; d’où le choix judicieux qui s’impose.
Changement du nom
Le tribunal est le seul établissement public de l’Etat habilité à changer le nom d’une personne qui en porte plainte. Si cela peut impliquer du temps et des moyens, pourquoi les parents ne devraient-ils pas y penser à l’avance et éviter cela à leurs enfants ?
En attendant, Le préjudice moral qu’un ‘’mauvais’’ nom peut avoir causé à son porteur avant sa majorité pour porter plainte en vue d’un éventuel changement peut être grand et difficile à réparer…
Conclusion
Le nom est un précieux trésor que l’on porte à jamais. Même longtemps après sa mort, des actions en justice peuvent avoir lieu. Il sera question de se rassurer de la vraie identité du de cujus (défunt).
C’est pourquoi nous encourageons les donneurs des noms (essentiellement les parents) à y réfléchir avant pour la protection de leurs porteurs et de leurs droits afin de connaitre le sens du nom à accorder à leur enfant ainsi que sa signification.
Bien facilement, en cas de doute devant certaines institutions dont le tribunal et la banque, il est facilement possible de perdre un droit.
Une simple erreur de frappe peut détourner une action contre Apende vers Ampende et vice versa !
L’usage des sobriquets et des surnoms selon les affinités peut être source de confusions pour les non-initiés dans un groupe donné pour la même personne pourtant.