INTRODUCTION

La famille est la cellule de base. En Afrique, le respect accordé à une personne est souvent lié à sa capacité à fonder une famille. Pour l’homme tout comme la femme, le choix de la future conjointe ou du futur conjoint revêt une importance cruciale, car les deux auront la responsabilité d’éduquer leurs enfants et de faire honneur aux personnes, qui ont cru en eux. Cependant, après le mariage, certaines femmes sont abandonnées à elles-mêmes et se retrouvent à jouer le rôle des deux géniteurs. Elles doivent faire face aux attentes de la belle-famille, aux écarts de comportement du conjoint et au rejet de la société.

La vie dans la belle-famille

De plus en plus, les débats liés à la belle-famille sont récurrents. En effet, certains jeunes hommes restent dans la maison familiale après leur mariage. Cette situation entraîne souvent des conflits incessants dans le foyer, car la cohabitation avec la belle-famille se révèle parfois difficile pour la jeune mariée. Par exemple, elle peut être victime de violences verbales ou même physiques mais se contente de subir les affres de ce milieu de vie. Elle s’efforce d’être la belle-fille parfaite en supportant les membres de sa belle-famille, tout en gardant une attitude respectueuse envers eux et son époux. Elle se trouve ainsi limitée dans ses actions, car elle n’est pas chez elle. 

La substitute du conjoint

Dans les systèmes patriarcaux, l’homme est responsable de toutes les décisions majeures de la famille. En effet, il choisit le lieu d’habitation, l’école et l’université des enfants et il a le pouvoir financier. Il est le chef de famille par excellence. Cependant, force est de constater qu’en cas de mauvaises décisions de sa part, c’est souvent la femme qui endosse toutes les conséquences. Par exemple, en cas d’adultère ou de dépenses excessives, elle se retrouve à porter le fardeau financier de la famille. Cette situation peut parfois laisser la femme dans une position délicate, où elle peine à subvenir aux besoins familiaux malgré ses efforts. En général, elles ne travaillent pas et le salaire de celles qui sont en activité n’arrive pas à couvrir l’intégralité des besoins familiaux. La femme devient ainsi un pilier sur lequel toute la famille repose.

Les rejets de la société

Les attentes envers les femmes dans les sociétés africaines sont souvent très élevées. En effet, elles doivent être de meilleures mères et des épouses accomplies dans tous les aspects de leur vie. Les femmes sont émotives et les gens pensent, qu’elles expriment facilement leurs sentiments. Malheureusement, lorsqu’elles rencontrent des difficultés, elles ne reçoivent pas toujours le soutien nécessaire de la part de la société ou de leur entourage. Les femmes divorcées, veuves ou mères célibataires se retrouvent souvent seules à affronter les défis impressionnants.

Conclusion

Chaque individu a un rôle spécifique à jouer au sein de la société, que ce soit en tant qu’homme, femme ou enfant. Seulement, au sein d’une famille, certains n’assument pas leur responsabilité et ne jouent pas leurs rôles. Hélas, la femme finit donc par être le pilier et à endosser le rôle de chef de famille.