Introduction
La lutte contre la criminalité, qui continue d’engloutir de nombreuses régions du pays, a beau être remarquablement menée par le nouveau gouvernement démocratique, l’immoralité et la corruption de certains officiers de police en font une activité futile. Alors qu’il existe une myriade d’officiers de police qui aiment leur travail et agissent toujours avec intégrité dans l’exercice quotidien de leurs fonctions, une poignée d’officiers de police sont considérés comme des criminels portant l’uniforme de la police sud-africaine. À cet égard, les policiers moralement corrompus sont ceux qui permettent aux criminels de commettre toujours plus de crimes.
La contribution des policiers moralement corrompus à la criminalité
Les policiers qui acceptent souvent des pots-de-vin de la part de criminels sont ceux qui contribuent à l’augmentation et à la poursuite de la criminalité en Afrique du Sud. En effet, une fois que les criminels ont offert un pot-de-vin à un policier, ils commettent le crime, sachant qu’ils ne seront pas arrêtés. En raison de la nature corrompue de ces officiers de police, certains criminels, qui sont amis avec des officiers de police, utilisent même les armes et les balles des officiers de police pour commettre certains crimes. Dans une province comme le KwaZulu-Natal, il a été allégué à plusieurs reprises que certains policiers étaient amis avec des iziNkabi (tueurs à gages). Non seulement ils sont amis avec eux, mais ils travaillent également avec eux et savent tout sur ces tueurs à gages et leur parcours criminel. Pourtant, ils ne peuvent pas divulguer ces informations parce qu’ils ne veulent pas que leurs amis tueurs à gages aillent en prison. Il est inquiétant de constater que certains policiers engagent même des tueurs à gages pour se débarrasser de collègues qui leur posent problème, en particulier lorsqu’un policier donné dispute un poste de promotion sur son lieu de travail à un autre policier.
Le rôle que joue l’argent dans la corruption de certains policiers
Lorsqu’un policier a reçu des pots-de-vin et des promesses d’argent de la part de véritables auteurs de délits, il est probable que ces policiers protègent les véritables coupables impliqués dans la commission du délit en question et qu’ils impliquent les mauvaises personnes dans l’affaire. En d’autres termes, l’argent corrompt les policiers et les incite à ne pas faire leur travail correctement. Un exemple notable de l’immoralité et de la corruption de la police est celui des agents de la police des frontières qui laissent souvent entrer dans le pays des étrangers illégaux et sans papiers, après que ces immigrants illégaux leur ont versé des pots-de-vin. Mais le plus triste, c’est que la plupart de ces étrangers illégaux et sans papiers sont impliqués dans le trafic de drogue et la traite des êtres humains en Afrique du Sud.
L’impact de l’immoralité et de la corruption de la police sur l’État
Si les policiers moralement corrompus se livrent égoïstement à des actes d’immoralité et de corruption dans l’exercice de leurs fonctions, cela conduit parfois à l’arrestation injustifiée de personnes innocentes, ce qui coûte ensuite beaucoup d’argent à l’État lorsque ces personnes condamnées à tort, par l’intermédiaire de leurs avocats, choisissent de poursuivre l’État en justice.
Conclusion
Tous les policiers ne sont pas moralement corrompus. Certains d’entre eux s’engagent à servir leur communauté avec intégrité. Cependant, une poignée d’agents de la police sud-africaine sont moralement corrompus au point de contribuer à l’augmentation et à la persistance de la criminalité en Afrique du Sud, en particulier lorsqu’ils donnent la priorité à l’acceptation de pots-de-vin plutôt qu’à l’accomplissement de leur travail. Le gouvernement devrait mettre en place des moyens de punir les policiers qui agissent de manière corrompue dans l’exercice de leurs fonctions afin de dissuader les autres de s’engager dans une activité corrompue similaire.