La signification d’un bracelet animal (Isihandla) dans la culture zoulou

Isiphandla est un bracelet culturel porté par les Zoulous pour diverses raisons, notamment pour se connecter à leurs ancêtres, à leur famille et à leurs coutumes. De plus, le bracelet est vécu comme une source d’espoir, de sécurité, de respect et de fierté. Il est important de le porter lorsque vous reconnaissez le rituel ou la cérémonie des abadala (ancêtres). De nombreuses familles abattent du bétail dans le cadre d’un rituel de purification ou d’un rite de passage, ou même pour accueillir un visiteur. Les cérémonies de purification telles que l’imbeleko, l’umhlonyana, l’ukugeza et l’ukukhuphula, qui consistent à élever les morts-vivants vers la communauté ancestrale, sont les rituels les plus courants au cours desquels les animaux sont abattus.

 

La croyance derrière un Isiphandla

L’isihandla est une habitude pour certaines personnes pendant que c’est une tradition pour beaucoup d’autres. C’est une habitude que beaucoup font de manière habituelle (principalement chez les Zoulous), beaucoup pensent que les groupes sont symboliques et offrent de l’espoir, de la sécurité et inculquent un sentiment de respect et de fierté. La culture zouloue n’est pas la seule à utiliser des bijoux ou des objets culturels, de nombreuses religions utilisant des objets spécifiques pour des occasions importantes. Pour certains, l’isihandla est une forme de croyance superstitieuse transmise de génération en génération, et il n’existe aucune preuve valable de son efficacité, mais comme elle est utilisée depuis des années, la pratique se perpétue et devient une tradition.

De quoi est-ce fait

Le bracelet traditionnel isiZulu est fabriqué à partir de la peau d’une vache ou d’une chèvre abattue, qui est ensuite portée au poignet. Parce qu’il est généralement porté mouillé (après que l’animal a été abattu bien sûr), il a une odeur, et il a été dit que frotter du gros sel ou de l’umlotha (cendre) ou même de la farine de maïs dessus le sécherait plus rapidement et le rendrait plus humide et supportable.

 

Raisons pour lesquelles les gens portent l’Isiphandla

Certaines personnes le portent à plusieurs poignets et/ou aux deux poignets ; cela dépend de la cérémonie qui est faite. Siya Mkhize, une conseillère spirituelle africaine dynamique et personnalité de la télévision, explique davantage sur Morning Show SA que sur votre poignet gauche, il y en a un pour remercier le côté maternel de la famille, et sur le poignet droit, pour le côté paternel (tous deux extraits du côté masculin et brebis femelle). Les guérisseurs traditionnels portent également l’isihandla, qui est utilisé pour chaque cérémonie pouvant avoir lieu pendant leur séjour à l’initiation (entwaseni). Pour eux, contrairement à la culture populaire, l’isihandla se porte à la fois sur les poignets, les bras, les genoux et les chevilles.

  

Selon l’expert culturel Dr Thulebona Mnyadi, notre culture et nos traditions font de nous ce que nous sommes. Le Dr Mnyadi continue d’expliquer qu’Isiphandla n’est pas entièrement important, la bile de la vache sur laquelle le poignet sera versé. Isiphandla, selon le Dr Thulebona Mnyadi, est moins un rituel nécessaire qu’une croyance superstitieuse. On ne décide pas de porter l’Isiphandla. Ils peuvent être comparés à notre propre code-barres humain, nous distinguant et servant de signature unique.

Co- Author: Lungelo Ngongoma

Oratile Mokgatle

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