Introduction
La société africaine contemporaine fait face à de nombreux problèmes auxquels d’autres mondes sont confrontés. Les préoccupations actuelles comprennent la violence, les guerres, l’inflation, le chômage et bien d’autres. Certains de ces problèmes sont attribués au type de dirigeants que nous avons. Chinua Achebe, le grand romancier nigérian, a été très clair sur ce point lorsqu’il a déclaré que le problème du Nigeria, et par extension de l’Afrique, est tout bonnement un manque de leadership. Cela résulte de l’incapacité ou du manque de volonté des dirigeants à assumer leurs responsabilités et à relever le défi de l’exemple personnel, qui sont les caractéristiques d’un véritable leadership. Les problèmes des dirigeants africains sont, entre autres, la cupidité, l’incompétence et le manque de moralité.
La cupidité
Certains de nos dirigeants sont trop avides et individualistes. Pendant toute la durée de leur mandat, ils cherchent à amasser le plus de richesses possible à leurs propres fins. Cela se traduit par des activités telles que le vol et le détournement de fonds. Dans une société telle que celle que nous connaissons aujourd’hui, il est paradoxal que les choses aient tendance à être aimées, alors que les gens sont utilisés.
L’incompétence
Certains dirigeants accèdent à des postes qu’ils ne méritent pas par des voies détournées. Cela les rend incompétents et inaptes à diriger. Bernard Fonlon a estimé que les daltoniens ne devraient pas être chargés de faire des observations lorsque la discrimination des couleurs est en jeu. Un dirigeant doit donc savoir et faire ce qu’il est censé faire. Le grand philosophe Socrate affirmait que l’ignorance fait de l’homme un esclave.
L’absence de moralité
Notre société a été dépouillée de son caractère moral. Bernard Fonlon soutient que le but principal de l’éducation est de conférer à l’individu un caractère intellectuel et moral ; ce qui fait de lui un homme pour ses semblables. Les dirigeants sont censés être de grands exemples moraux pour leurs sujets, mais cela est loin d’être le cas dans notre société africaine contemporaine. Quel bourbier !
La voie à suivre
Il est souvent très facile de pointer du doigt les autres plutôt que soi-même. Il est facile pour les étudiants de condamner les dirigeants politiques, tout en reproduisant le même schéma lorsqu’ils sont responsables de petits groupes à l’école. Le changement commence par vous et moi. Nous avons besoin de comprendre que nous nous sommes mis à la tête de l’État pour servir, et non pour nous imposer à nos sujets.
Conclusion
Par conséquent, comme l’a indiqué Godfrey Tangwa, il est important de rappeler aux dirigeants qu’il est possible d’occuper de hautes fonctions sans abus ni corruption. En effet, en tant qu’être humain, la tentation est grande de passer du statut de technocrate à celui de kleptocrate. Mais nous devons lutter contre cela. Cela commence par vous et moi. L’Afrique regorge de bons dirigeants. Si vous n’en trouvez pas, devenez-en un ! Soyez le changement que vous voulez voir en Afrique.