Introduction

Dans de nombreuses régions ;Afrique subsaharienne, les préoccupations environnementales ne
sont pas une priorité pour les gouvernements et le public. C’est compréhensible – il semble qu;il y ait
;autres problèmes plus importants, tels que la pauvreté et l;éducation, qui doivent être traités en
priorité. Compte tenu des problèmes liés à la dette publique en Afrique subsaharienne, les
gouvernements ;ont pas beaucoup ;argent à dépenser et doivent être prudents. Cependant,
donner la priorité aux lois et à aux règlements dans le but d’améliorer l’environnement,
particulièrement concernant la pollution par les déchets, peut avoir un impact important sur la santé
d’un coût étonnamment faible.

Quel est le lien entre l’environnement et la santé ?

En 2013, l’ONU a trouvé que plus d’un quart des maladies en Afrique est causée par des éléments
environnementaux. En particulier, l’eau contaminée cause la maladie diarrhéique, et la pollution
atmosphérique entraîne des maladies respiratoires. Parmi les facteurs humains qui contribuent à la
mauvaise qualité de ;air figurent les industries minières, forestières et cimentières, les émissions
des véhicules et la combustion des déchets. Il s;agit ;un problème particulier dans les pays
subsahariens, où la teneur en poussière de ;air est déjà élevée en raison de ;apport de sable du
désert du Sahara. Par conséquent, la réduction de cette pollution peut à la fois améliorer
;espérance de vie des personnes vivant dans les zones polluées et permettre de réaliser des
économies sur les soins de santé. Le pays en question bénéficie ainsi ;avantages sociaux et
économiques, puis qu;il améliore sa qualité de vie et économise de ;argent.
Que peuvent faire les gouvernements et les citoyens pour améliorer la situation ?
Voyons deux domaines dans lesquels des programmes ;un coût raisonnable ont le potentiel de
faire une différence majeure sur le plan environnemental, en améliorant les résultats en matière de
santé dans le présent et en protégeant ;environnement pour les générations futures.
La réglementation et la supervision gouvernementales peuvent contribuer largement à lutter contre
les problèmes de déchets toxiques. Une grande partie des activités qui conduisent à ces déchets
sont techniquement illégales – une grande partie de la déforestation et de ;exploitation minière sont
dans cette catégorie. Cependant, il y a peu de preuves que les lois soient appliquées. Parfois, la
meilleure façon de lutter contre ce problème est de légaliser les industries afin que le gouvernement
puisse mieux contrôler les déchets produits et s;assurer que les industries sont sûres et ne polluent
pas inutilement.

Au niveau de ce qui contribue d’une manière totalement légale à la pollution, tel que les émissions
des véhicules, il y a des possibilités dans ces cas aussi. Les gouvernements peuvent financer des
moyens de transport plus respectueux de l’environnement, par exemple les vélos ou les scooters,
et investir dans le transport public afin de le rendre une option plus fiable, attrayante et viable. Ceci
servirait à réduire le nombre de voitures, en particulier dans les grandes villes. Cela signifie à son
tour qu’on émet moins de produits chimiques dans l’air, ce qui améliore donc la qualité de l’air et
réduit le risque de problèmes respiratoires. Les citoyens peuvent aussi faire une grande différence
même sans l’aide du gouvernement. Si possible, les solutions telles que faire du covoiturage ou
choisir d’aller à vélo au travail peuvent faire une énorme différence quand beaucoup de gens s’y
impliquent.

Conclusion

La législation environnementale et l’action locale peuvent sembler avoir peu d’importance par
rapport aux autres questions urgentes connues par beaucoup de pays Subsahariennes ; mais elle
peut avoir un grand bénéfice social et économique, particulièrement pour la santé, avec un coût
accessible.