L’industrie pharmaceutique est conçue pour découvrir, développer, et produire des nouvelles drogues médicales qui visent à traiter ou prévenir une maladie. Etant donné la situation avec COVID-19, leur travail est devenu de plus en plus important, particulièrement comme ils commencent à développer et à commercialiser des vaccins pour prévenir la maladie grave et la transmission. On n’a jamais vu des vaccins se développer si vite, en étant validés par des essais médicaux créés pour assurer qu’ils sont saufs et efficaces, avec peu d’effets secondaires sérieux. L’industrie pharmaceutique est gouvernée par une série des lois et régulations qui la permettent à opérer sans risque, ce qui donne lieu à une obligation morale de ne pas nuire. Le rôle que cette industrie doit jouer dans la pandémie globale est une question controversée : à quel point est-ce que ces sociétés ont une obligation d’intervenir et d’assurer que les gens autour du monde ont un accès égal aux services vitaux de santé ?
LE RÔLE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE DANS LA DISTRIBUTION DU VACCIN DE COVID-19
Le développement, la production, et les essais cliniques liés au développement du vaccin sont, sans doute, chers. Ainsi, il faut compenser une grande partie de ce coût avec le prix du vaccin, qui est vendu aux pays autour du monde. Les pays en Europe dépensent de grandes quantités d’argent sur les vaccins. On pense que le Royaume-Uni a dépensé £12 billions (17 millions USD) sur sa distribution du vaccin. Cela représente un coût moyen de $2.15 par dose. Mais, le coût de chaque dose varie d’un pays à l’autre. Certains pays africains, par exemple l’Afrique du Sud, ont pu acheter de larges volumes du vaccin, malgré le fait qu’ils doivent payer beaucoup plus que la majorité des pays européens (environ $5.25 par dose). Pourtant, pour certains pays, en particulier ceux de l’Afrique orientale, acheter des vaccins à ce haut prix n’est pas du tout possible.
Cela pose la question, qu’est-ce que les sociétés pharmaceutiques peuvent-elles faire pour assurer que les pays avec un faible PIB ont des droits et opportunités égaux pour commencer un programme national de vaccination ? Une réponse est le choix de vendre le vaccin Oxford-AstraZeneca sans aucun profit aux pays en développement – mais cela suffit-il ?
LE COVAX ET SON RÔLE DANS LA DISTRIBUTION DU VACCIN
Le COVAX (COVID-19 Vaccines Global Awareness) a été mis en place en partie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le COVAX est axé sur l’assurance que le manufacture et la vente des vaccins est équitable et que cela se produit à un rythme qui assurera des quantités suffisantes pour mettre fin à cette crise mondiale. Sans ce groupe de travail, il y a un vrai risque que beaucoup de gens autour du monde restent sans protection contre la COVID-19, ce qui permettrait au virus de se répandre plus rapidement et de continuer à avoir un impact considérable sur les économies autour du monde. Le droit égal à la santé est fondamental au développement international. La définition d’OMS de ce droit de l’homme affirme que le coût ne devrait pas être un obstacle à la santé sauve et efficace.
Pour les pays à faible revenu qui ne pourraient autrement pas assumer une distribution chère du vaccin, le COVAX fournit un service clair, la seule méthode viable pour l’ensemble de la population à accéder à la prévoyance santé. Le COVAX a réservé 600 millions de doses pour l’Afrique, suffisant à vacciner avec succès 20% de la population de 1.2 milliards sur le continent. En addition à cet effort international, l’Union africaine a pris des mesures pour compléter celles de COVAX : en sécurisant 670 millions de doses du vaccin pour la population de l’Afrique.
Il est clair que l’industrie pharmaceutique a un grand rôle à jouer dans la distribution mondiale du vaccin. Elle a une obligation de travailler avec l’Organisation mondiale de la santé pour fournir les vaccins à bas prix aux pays les plus en danger et ceux qui n’ont pas les moyens pour le coût énorme d’un programme mondial de vaccination.