(Masques romains comiques et tragiques. Mosaïque. Source : Wikimedia Commons)
Les Romains étaient une société militaire. Les Romains se sont battus contre Carthage et ont étendu leur territoire à travers l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Mais les Romains aimaient aussi la culture. Ils admiraient la Grèce antique pour sa philosophie, son théâtre et sa littérature, et cherchaient à créer la leur. Là encore, les Africains ont joué un rôle important.
Types de pièces de théâtre à Rome
Il y avait deux types de pièces de théâtre à Rome : la tragédie et la comédie. Une légende veut qu’un homme appelé Livius Andronicus ait été le premier dramaturge romain. Il aurait écrit des comédies et des tragédies vers 240 avant J.-C., mais ses œuvres n’ont pas survécu. Parmi ce qui subsiste, on trouve six comédies écrites par un homme appelé Publius Terentius Afer, communément appelé Terence. Il est probablement né entre 195 et 185 avant notre ère et a composé ses pièces entre 166 et 160 avant notre ère. Terence était probablement d’origine berbère et vivait près de Carthage. Au début, Térence était un esclave. Cependant, il fut bientôt libéré en raison de son génie littéraire et vint à Rome. Il s’est lié d’amitié avec les plus grands dirigeants, philosophes et poètes.
Térence était connu pour son langage simple et divertissant. Ses comédies étaient extrêmement populaires. L’historien romain Suétone a écrit que l’une des pièces de Térence a rapporté plus d’argent que toute autre pièce. Les intrigues de ses comédies étaient des drames familiaux, et contenaient souvent aussi des histoires d’amour. Il utilisait souvent le même type de personnage dans des situations différentes : par exemple, un menteur égoïste ou un père autoritaire. Cependant, Térence s’est également attiré des critiques. Il adaptait parfois les intrigues de plusieurs pièces grecques pour en faire une comédie. Certains pensaient que c’était trop habile et que d’autres l’aidaient à écrire ses pièces. Il n’y a aucune preuve de cela. En fait, Térence s’adressait personnellement au public au début de ses pièces. Il demandait à son public de ne pas écouter les ragots et de simplement apprécier ses pièces.
Certaines phrases tirées des pièces de Térence sont devenues célèbres aujourd’hui. En voici quelques-unes :
Modération en toutes choses.
Je suis humain. Rien de ce qui est humain ne m’est étranger.
Le temps guérit toutes les blessures.
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
La fortune favorise les courageux.
Littérature
Outre le théâtre, la littérature a joué un grand rôle dans la culture romaine. Les Romains ont écrit de l’histoire, de la philosophie, de la poésie, des discours politiques et des manuels scientifiques. Un autre genre a rapidement vu le jour : le roman. Il s’agit d’un type de fiction courant aujourd’hui, mais il était révolutionnaire dans le monde antique. Parmi les premiers romanciers figurait un Romain appelé Apulée. Il a probablement vécu entre 124 et 170 de notre ère. Il est né dans la ville de Madaurus, dans la province romaine de Numidie, aujourd’hui connue sous le nom de M’Daourouch en Algérie. Il a voyagé en Afrique, en Asie et en Europe. Il a étudié la rhétorique en Italie et la philosophie en Grèce. Il est surtout connu pour son roman, intitulé L’âne d’or. Il s’agit de l’histoire d’un homme appelé Lucius, qui expérimente la magie et devient accidentellement un âne. C’est le seul roman complet qui subsiste du monde antique.
Une fois que Lucius est devenu un âne, son aventure commence. Il est volé par des voleurs, mais s’échappe et est à nouveau capturé. Il est vendu à des prêtres, puis à un fermier, puis à un soldat, puis à deux frères. Il finit par s’échapper, mais il reste un âne. Il prie pour redevenir humain. La déesse égyptienne Isis lui apparaît et exauce son vœu. Lucius se rend alors à Rome où il devient avocat.
Ce roman a une intrigue assez stupide ! Mais c’est aussi la seule œuvre de la littérature de la Rome antique qui dépeint les conditions terribles vécues par les classes sociales inférieures. Lucius est un âne, et il est maltraité par ses propriétaires. Mais ses propriétaires sont également maltraités par l’aristocratie. La littérature romaine n’était pas réservée aux élites.
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