Dans un monde où on consomme de grandes quantités de médias de masse quotidiennement, on laisse souvent échapper l’importance de la représentation. La représentation se réfère à la représentation de quelqu’un ou de quelque chose d’une manière particulière. En ce cas la, elle se réfère plus précisément à la façon dans laquelle les médias représentent d’identités variées, de problèmes sociaux, et d’événements au public. La représentation est importante dans les médias car les médias forment notre vision du monde et notre conception de soi au sein de la société. La représentation fausse, ou la manque de la représentation, peut- être nocif pour les groupes de personnes mal représentés, et peut affecter l’opinion des autres sur ces personnes. Les médias devraient travailler pour accroître la visibilité des groups sous-représentées, et utiliser les médias pour supprimer les biais et les stéréotypes, afin de responsabiliser les groupes sous-représentés et de prévenir la discrimination de tous les individus, quelle que soit leur identité.
À quoi ressemble la fausse représentation?
La fausse représentation, ce qui veut dire la représentation précise d’identités et de problèmes, peut conduire aux stéréotypes nocifs, la violence, la discrimination, et l’exclusion de certains groupes. Les identités sont les qualités ou les caractéristiques d’un être, en fonction des groupes auxquels ils s’identifient, comme la race, le sexe, l’origine ethnique ou le statut socioéconomique. Les stéréotypes se forment lorsqu’on montre un groupe spécifique de manière généralisant, où on considère que tous les membres de ce groupe agissent tous de la même manière, et on efface les différences entre les individus de ce groupe. Ces stéréotypes peuvent susciter une mentalité «nous» contre «eux», où on considère ces qualités stéréotypées comme inférieures ou indésirables. Ce processus d’altération souligne les différences entre les groupes pour accroître la suspicion sur un groupe la violence infligée contre eux, et l’exclusion du groupe.
Par exemple, de nombreuses organisations de développement et charités européens présentent les Africains comme pauvres, manquant de nourriture, malades, et dans la besoin de donations. Ce stéréotype a persisté dans les médias, et conduit à un ‘altérité’ [la qualité la qualité de différer d’un groupe hégémonique et ce qui est ‘familière’], ou tous les Africains sont dans la besoin, et ont besoin du soutien monétaire d’un groupe social plus riche en dehors de l’afrique. Cet altérité approfondit le fossé entre les personnes africaines et non africaines, et peut conduire à la mentalité susmentionnée de ‘nous’ contre ‘eux’.
Dans sa forme extrême, l’altération peut amener un groupe de personnes à nier qu’un autre groupe est même humain et à l’utiliser pour justifier le préjugé, la discrimination, la violence, le système d’apartheid [un système de discrimination et de ségrégation forcées], et la génocide [l’élimination physique intentionnelle, totale ou partielle, d’un groupe national, ethnique, ou religieux].
A quoi ressemble la représentation égale?
Tous les individus sont uniques et possèdent les personnalités et les caractéristiques qui leur sont propres. Pour prévenir le maltraitement et les jugements faux d’un large groupe d’individus, il faut supprimer les représentations stéréotypées. Au lieu de cela, il devrait y avoir un équilibre entre des personnages divers et complexes dans les médias, ce qui souligne l’unicité de chaque personne, distinct de leur identité «sur le papier». Cela est lié au concept d’intersectionnalité: l’idée que les nombreuses identités d’une personne contribuent toutes à la façon dont elle vit la vie et la discrimination de manière unique.
Le caractère unique de chaque personne doit être célébré et non rejeté. C’est une erreur de peindre un groupe entier de personnes sous la même lumière et cela peut avoir des résultats dommageables.