Tous ceux qui voudraient émigrer dans un pays étranger ou qui envisagent d’immigrer dans ce pays: les pays ciblés en particulier sont l’Éthiopie, le Soudan, l’Erythrée, la Somalie, le Ghana et l’Afrique du Sud.
La communauté africaine en Australie était auparavant dominée par des immigrants blancs sud-africains qui s’étaient installés en Australie dans les années 1970 et 1960 à la recherche d’une vie plus sûre. Ces communautés de migrants sud-africains restent privilégiées en Australie et gagnent en moyenne $882 par semaine, tandis que les Australiens en moyenne ne gagnent que $557.
DÉFIS
Chômage dans les communautés africaines émergentes: le chômage est un problème majeur dans ces communautés. Il est alimenté par tous les autres problèmes majeurs soulignés ci-dessous et permet à ces problèmes d’aboutir à un manque d’argent et à un statut social inférieur.
Le manque de connaissances: À qui s’adresser pour trouver un travail? Qu’est-ce qu’un « bon » salaire? Que signifie ce document légal? Quels avantages puis-je recevoir en tant que migrant/réfugié? Malheureusement, beaucoup de nouveaux migrants sont incapables de répondre à toutes ces questions, et une méfiance à l’égard des autorités australiennes rend difficile la recherche d’une solution. Le manque de connaissances concerne tous les aspect du quotidien: du logement aux soins de santé, et pose un problème majeur.
Racisme et discriminations: Les problèmes de racisme ont été régulièrement abordés lors des consultations du gouvernement avec les communautés africaines. De plus, les médias exagèrent certaines idées racistes afin de divertir leur audience, notamment à propos des «gangs africains» à Sydney.
Reconnaissance des qualifications antérieures: De nombreux membres des communautés africaines émergentes sont des professionnels qualifiés. Cependant, les entreprises australiennes refusent souvent de reconnaître ces qualifications étrangères, ce qui aggrave le problème du chômage dans les communautés africaines.
Difficultés linguistiques: 510 heures d’enseignement sont insuffisantes pour les personnes qui ne maîtrisent pas l’anglais, en particulier pour les migrants qui ne savaient ni lire ni écrire auparavant dans leur propre langue. Ce manque de compétences linguistiques affecte gravement l’emploi. Des études montrent que les personnes qui parlaient mal ou pas du tout anglais à leur arrivée, malgré les 510 heures de cours, voient leurs chances de trouver un emploi réduites à un tier de celles des autres personnes qui parlent mieux l’anglais.
TRIOMPHES ET ESPOIR POUR L’AVENIR
Le rôle du gouvernement: Des mesures sont mises en place pour veiller à ce que ces problèmes ne persistent pas. Une grande partie de l’information contenue dans cet article provient de sources gouvernementales ou d’études financées par le gouvernement. Le gouvernement a clairement pris des mesures pour analyser et résoudre les problèmes mentionnés.
Réalisations individuelles au sein de la communauté: La cérémonie de remise des prix à Sydney, en l’honneur de la personnalité de la télévision et du chef originaire du Ghana, Dorinda Hafner, et de la percussionniste d’origine tanzanienne Sheena Langeberg, a été une belle vitrine pour ces triomphes. Ces deux personnes ont pu trouver un style culturel unique, que ce soit la musique ou la cuisine, en raison de leur immersion dans non seulement leur culture africaine, mais leur culture empruntée de l’Australie.
Contributions économiques et sociales: Les immigrés aident la population active et la société en maintenant en vie les communautés australiennes. Un cas frappant de cet impact est lorsqu’un groupe de migrants de la région des grands lacs d’Afrique (Rwanda, Burundi, Ouganda et RDC) a revitalisé une communauté australienne rurale mourante avec de nouvelles familles et de nouveaux travailleurs.