Les décès causés par des avortements à risque affectent les femmes africaines de manière disproportionnée: le continent voit 62% de tous les décès liés à l’avortement à risque. Le contrôle des naissances peut sauver la vie des femmes en réduisant le nombre d’avortements à risque, car il permet d’éviter les grossesses non désirées ou imprévues. Grâce à la contraception la femme peut avoir une grossesse planifiée et donner naissance à un enfant en meilleure santé qui recevra les soins nécessaires en grandissant et sera en mesure de contribuer à la communauté.
LES FEMMES EN AFRIQUE DOIVENT AVOIR DES AVORTEMENTS DANGEREUX
Si une femme n’utilise pas de contraception lors de relations sexuelles elle peut tomber enceinte. Une femme peut ne pas souhaiter ou être physiquement incapable de donner naissance à l’enfant. Dans un tel cas, elle peut demander un avortement pour mettre fin à la grossesse.
À moins que l’avortement ne soit pratiqué par un professionnel agréé et dans un environnement conforme aux normes médicales minimales, la procédure pourrait être mortelle ou provoquer de graves traumatismes physiques et mentaux. Cependant, peu de femmes en Afrique ont accès à des avortements sûrs en raison des lois restrictives, du manque de services, du coût élevé et de la stigmatisation culturelle. Les femmes qui ne peuvent pas obtenir un avortement sûr ont souvent recours à un avortement dangereux.
En Afrique subsaharienne, 5 femmes sur 1 000 meurent des suites d’un avortement à risque. En effet, les avortements à risque entraînent souvent des complications telles qu’un avortement incomplet, une hémorragie, une infection, une perforation utérine ou des lésions du tractus génital et des organes internes. La mort de la patiente peut être évitée par un prise en charge médicale d’urgence. Par exemple, une hémorragie nécessite une transfusion sanguine et une infection grave doit être traitée avec des antibiotiques. Cependant, un tel traitement est souvent indisponible.
LA CONTRACEPTION PEUT SAUVER DS VIES
La contraception ne rendra pas les avortements non certifiés plus sûrs. Cela ne rendra pas non plus les soins d’urgence plus accessibles. Au lieu de cela, la contraception a le potentiel de réduire le nombre de décès dus à des avortements non médicalisés en réduisant le nombre de grossesses non désirées et donc, en réduisant le nombre de femmes cherchant à se faire avorter.
On estime qu’environ 25 millions d’avortements non médicalisés ont lieu chaque année dans le monde, presque tous dans les pays en développement. 7 millions de femmes sont admises dans les hôpitaux suite à des avortements dangereux, 130 000 interventions sont fatale. Le contrôle des naissances peut réduire ces nombres.
Par ailleurs, même si un avortement à risque n’est pas forcément fatal pour la femme, il est possible qu’elle souffre de problèmes physiques et mentaux pour le restant de ses jours. Une telle procédure risque également d’endommager le col et l’utérus, ce qui rendrait la femme stérile. La contraception peut être utilisé pour éviter cela et permettre aux femmes de donner naissance à des enfants en bonne santé lors de grossesses planifiées.