La transparence et la lutte contre la corruption

QU’EST-CE QUE LA CORRUPTION ?

La corruption a plusieurs formes en Afrique. Dans tous les cas, que ce soit des petits pots-de-vin ou un détournement aux plus hauts niveaux politiques (par le vol de fonds publics), la corruption nuit à la société. Les pots-de-vin sont très communs en Afrique – un sondage de 28 pays subsahariens par Transparence International a trouvé que 22% de personnes avouées avoir offert un pot-de-vin, et qu’au Liberia ce chiffre monte à 69% ! C’est évident que cela est une des formes principales de corruption. La plupart des pots-de-vin sont offerts à la police et aux officiels des cours de justice pour échapper aux charges criminelles. Cela n’est pas la seule forme de corruption en Afrique – le détournement de fonds en Afrique ont contribué à une perte de $10.9 milliards en 2011.

L’IMPORTANCE DE LUTTER CONTRE LA CORRUPTION

La corruption, quel que soit sa forme, est mauvaise pour la société. Le détournement de fonds importants par les politiciens/politiciennes a un impact direct sur l’économie et les pots-de-vin affaiblissent la confiance qu’on peut faire aux institutions publiques comme la police et la justice. Par conséquent, le peuple a plus de chances de pratiquer la corruption, parce qu’elles ne voient aucune autre option pour avancer. La lutte contre la corruption est critique pour la lutte contre la faim aussi. La corruption mine les ressources publiques ce qui endommage les services de santé, d’éducation et même de l’eau. La corruption affecte les plus pauvres membres de la société le plus sévèrement.

Les exemples des économies boussanienne et mauricienne montrent comment le combat contre la corruption est bon pour l’économie. Dans les deux pays, moins que 1% des personnes demandées avouées avoir accepté un pot-de-vin, ce qui explique peut-être pourquoi le Botswana a un revenu excellent de $17,000 par personne. Au Kenya, au contraire, le compte-rendu du gouvernement compte l’achat de stylos à $90 et de brouettes à $1000, ce qui explique peut-être pourquoi le déficit budgétaire du Kenya est à 9%. En tous cas, il est clair qu’il faut arrêter la corruption pour donner une chance aux économies africaines, et pour faire ça il faut promouvoir la transparence.

QU’EST-CE QUE LA TRANSPARENCE ?

Pour avoir la transparence politique il faut que le public puisse voir, commenter et critiquer la politique. La transparence a plusieurs formes, elle vient avec la présence de compagnies d’information dans les entrevues politiques, la publication du budget national et des décisions politiques et la création de groupes pour mener des enquêtes sur les actions des gouvernements. La transparence se rapproche beaucoup de l’idée de la comptabilité politique – l’idée que les politiciens/politiciennes sont responsables pour leurs actions et ne peuvent pas agir sans conséquence. Dans une société transparente, la liberté de la presse est importante et le peuple a le droit de critiquer le gouvernement sans risquer l’emprisonnement ou les menaces.

LA TRANSPARENCE ET LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

En promouvant la transparence dans les affaires publiques, le peuple peut commencer à faire confiance au gouvernement. Si le peuple peut voir comment l’argent est dépensée et pourquoi, il a plus de chances de faire confiance à ses actions. Si cette confiance s’approfondit, il y aura moins de pots-de-vin et le peuple pourra faire confiance à la police et à la justice. Le système d’élection transparent – où l’opposition politique n’est pas menacée et peut critiquer librement le gouvernement – implique une réduction en violence quand les résultats d’une élection ne sont pas celles attendues.

En fin de compte, la transparence et la comptabilité sont essentielles pour lutter contre la corruption en Afrique. C’est important pour tout le monde en Afrique de se battre contre la corruption, parce que c’est le peuple qui en tirera les avantages.

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HENRY RAIKES

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