L’hydroélectricité se sert du mouvement de l’eau pour générer de l’électricité. L’Afrique est un continent riche en lacs et rivières. l’Afrique a beaucoup de potentiel pour développer l’hydroélectricité. Il y a un grand potentiel de développement en puisant dans cette ressource. L’utilisation de cette source d’énergie signifierait une source d’énergie écologique et peu chère pour l’Afrique. Il y a des signes que certaines régions de l’Afrique sont sur le point de se consacrer plus à l’hydroélectricité. Il y a toutefois de vastes ressources restantes tout autour du continent.
VUE D’ENSEMBLE SUR L’HYDROÉLECTRICITÉ
L’hydroélectricité a été développé à travers un nombre de pays africains. Le Maroc, Le Cameroun et le Liberia, par exemple, ont déjà approuvé la construction de centrales d’hydroélectricité sur leurs ressources d’hydroélectricité. D’autres pays aussi se joignent à la révolution d’hydroélectricité. La construction de trois centrales a conclu en 2016. Ces centrales ont généré plus de 5 mégawatts (MW, ce qui égale 1 million de watts).
Autour du continent, de nombreuses initiatives de coopération et de partage ont été commencées. Les interconnecteurs de transmission (qui permettent le transfert d’énergie à travers les frontières) et le partage de ressources d’énergie ont permis à l’Afrique de partager l’énergie entre les pays.
ANGOLA
L’Angola est un pays avec beaucoup de rivières et qui a donc beaucoup de potentiel pour développer ses ressources d’hydroélectricité. Il y a une demande montante d’électricité suite à plusieurs années de croissance économique et d’urbanisation. Par conséquent, le développement d’hydroélectricité est une partie importante du plan long-terme pour le secteur énergétique du gouvernement.
La plupart des centrales d’hydroélectricité du pays sont près du Kwanza (la plus grande rivière du pays). Ces centrales comprennent la centrale de Capanda qui fournit 520 MW.
Le Kwanza abrite aussi plusieurs centrales où en construction où à l’étape du planning. La construction du projet Laúca par exemple, a débuté en 2012 et a été mis en marche en juillet 2017. C’est le plus grand projet d’ingénierie civile que l’Angola a jamais entrepris.
Vers la fin de 2016, la Bank of China a signé un contrat avec le gouvernement d’Angola. Ce contrat a assuré un prêt pour le financement de la centrale d’hydroélectricité Caculo Cabaço. Il est prévu que la construction prendra plus de 6 ans et contribuera à la sécurité des ressources énergétiques du marché domestique d’Angola. Le gouvernement angolais soutient des initiatives évidentes pour augmenter sa dépendance sur l’hydroélectricité.
CÔTE D’IVOIRE
Actuellement, l’hydroélectricité est responsable pour 16% de la totalité de l’utilisation d’électricité du pays. Il y a toutefois des ressources restantes non-utilisées. Le gouvernement de la Côte d’Ivoire a déclaré que les demandes énergétiques du pays grandissent et que la réponse sera de générer l’énergie avec des carburants gazeux et l’hydroélectricité. Cependant, cette expansion dépendra probablement du secteur privé de l’économie (la partie de l’économie qui n’est pas contrôlée par l’état).
Le gouvernement de la Côte d’Ivoire a identifié 66 projets qui demandent un investissement important du secteur privé. Il y a néanmoins beaucoup d’investissement dans ces projets qui viennent de l’étranger.
Les plus grandes centrales d’hydroélectricité sont: le barrage de Buyo (165 MW), le barrage de Kossou (174 MW) et le barrage de Taabo (210 MW). Ceci n’est pas la totalité des centrales, il y en a plus encore. Un grand nombre sont encore en construction.
Le pays est certainement sur la bonne voie pour atteindre son but de développer le secteur d’électricité par l’an 2030. Il exporte déjà l’électricité vers le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, le Libéria, le Mali et le Togo.
ÉTHIOPIE
En 2011, l’Ethiopie introduit le Climate Resilient Green Economy (CRGE). Le CRGE essaye de manipuler les énergies écologiques, y inclut l’hydroélectricité. Growth and Transformation Plan I a déjà multiplié par quatre la capacité d’hydroélectricité à travers des installations.
L’hydroélectricité va composer 90% de la consommation énergétique de l’Éthiopie par l’an 2020.
L’Éthiopie est riche en ressources d’eau et compte 8 bassins majeurs dans son territoire. Les plus importantes centrales d’hydroélectricité (en construction et celles déjà en opération), comptent Gibe III et Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD). L’hydroélectricité actuelle remonte à 3,813 MW.
Récemment, PowerChina Huadong Engineering Corporation a conclu ses améliorations sur la plus ancienne centrale d’hydroélectricité en Ethiopie. Cette centrale a été construite en 1941 et produit environ 6.6 MW. Avec ces avancements, l’Éthiopie atteindra peut-être son but de devenir ‘le centre énergétique’ de l’Afrique d’est.
TANZANIE
La Tanzanie a beaucoup de possibilités pour développer ses ressources d’hydroélectricité mais une grande partie n’est pas encore utilisée. L’hydroélectricité contribue environ 30% du total des ressources d’énergie.
En 2016, le Tanzanie Rural Electrification Expansion Project a été approuvé par la World Bank. Ce projet a reçu USD 200 millions en fonds par l’International Development Association et vise à fournir l’énergie à 75% de la population par l’an 2035 (actuellement ce nombre est à 41%).
Parmi ls projets récents en Tanzanie sont la centrale hydroélectrique de Tulila sur la rivière Rovuma dans le sud de la Tanzanie. Depuis 2015 la centrale produit 5 MW d’énergie renouvelable pour la région isolée de Rovuma. Le projet Kikongo sur la rivière Rurutu est actuellement dans la phase du planning. Il est prévu que la centrale fournira 300 MW d’énergie.
La Tanzanie essaye aussi d’agrandir ces lignes de transmissions. Celles-ci devraient aider à établir une connexion d’énergie et de ressources avec d’autres pays en Afrique.