Kanem Bornu: ‘Le royaume le plus durable de l’histoire de l’Afrique’

(Une grande partie de ces informations sont tirés d’un article par Vincent Hiribarren)

Le royaume du Kanem-Bornu dura près de mille ans, entre l’onzième et le dix-neuvième siècle AD. Il a été décrit par Vincent Hiribarren, un conférencier a King’s College à Londres, comme ‘l’empire le plus durable de l’empire l’histoire de l’Afrique’. A soin point haut, l’Empire contrôlait des terres dans des pays qui existent de nos jours comme le Tchad, le Nigeria, la Libye, le Soudan, le Niger, le Cameroun et l’Algérie. Il était très riche grâce aux profits tirés du commerce à travers le Sahara. De plus, cet Empire à bien documenté sa propre histoire, ce qui veut dire qu’on sait maintenant beaucoup sur cette période de l’histoire de l’Afrique.

LES ORIGINES ET LE DÉVELOPPEMENT DE KANEM-BORNU

Le royaume commence à Kanem, qui a été créé au huitième siècle entre Lac Tchad et Bahr el-Ghazal dans le Kanem, en ce qui est maintenant le Tchad. Cet état a conquis les terres au nord, permettant de créer un empire à travers le Sahara. C’était une grande force dans la région avec des ambassades au Maroc et dans l’Empire ottoman à Tripoli. Au quatorzième siècle, le centre de l’Empire est déplacé de Kanem à Bornu quand Kanem est capturé par les ennemis du royaume. Kanem fut reconquis au seizième siècle, cependant la capitale resta à Bornu. C’est pour ça qu’on l’appelle ‘le royaume du Kanem-Bornu’.

LES FORCES MILITAIRE: CHEVAUX ET ARMES À FEU

Le royaume du Kanem-Bornu est devenu puissant en conquérant ses voisins par la guerre. Sa force militaire dépendait largement de cavalerie légère et lourde mais aussi sur les efforts du diplomate talentueux Idriss Aluma/Alooma, dans la deuxième moitié du seizième siècle. Une légende veut qu’Aluma/Alooma ait gagné 330 guerres et plus de 1000 batailles et, même si c’est probablement une exagération, il a fait d’importantes contributions au Royaume du Kanem-Bornu. Il a introduit de grands camps militaires avec une muraille de défense, des sièges a longue durée et une tactique de ‘terre brulée’ ou les soldats brulaient tout dans leur passage. Il a persuadé l’empire ottoman à entrainer ses soldats dans l’utilisation des armes à feu, permettant la conquête de territoires à sud et à l’ouest de Bornu. Grace à ses reformes, le royaume atteint le sommet de son pouvoir à la fin du seizième siècle.

ADMINISTRATION: TRIBUTS ET IMPÔTS

La famille royale était très importante dans le royaume mais il y avait aussi un système d’administration très développé et un groupe de conseillers très talentueux, tels qu’Idriss Aluma/Alooma. Kanem-Bornu a été divisé en différentes provinces, qui étaient gouvernés par différents fonctionnaires du royaume. Certaines provinces n’étaient pas contrôlées directement : elles étaient officiellement indépendantes mais devaient payer un tribut au royaume. Tribut veut dire de l’argent ou des bons qu’on donne a une autre état pour se faire protéger ou pour garder son indépendance. Dans d’autres régions, le royaume maintenait le contrôle directement. Dans ces régions, des terres étaient données aux fonctionnaires du royaume, qui alors s’assurer d’extraire des impôts et des troupes. Les différentes sortes d’organisations politiques – de provinces tributaires et de provinces contrôlées – montrent la flexibilité du royaume du Kanem-Bornu en ce qui concerne la gouvernance.

LE COMMERCE À TRAVERS LE SAHARA

Depuis l’onzième siècle, les seigneurs de Kanem ont été musulmans. Le royaume est célèbre pour ses mosquées et les pèlerinages à la Mecque fait par ses seigneurs. Depuis le quinzième siècle, le roi tenait même à s’appeler ‘calife’, ce qui veut dire le seigneur de tous musulmans. Malgré cela, la religion traditionnelle continua à être pratiquée pour longtemps. Un objet sacré daté d’avant l’arrivée de l’Islam, appelé le ‘mune’ était vénéré jusqu’au treizième siècle. Nous devons penser à la religion de l’époque comme un mélange de l’Islam et d’éléments traditionnels.

ECRITURE ET RÉCITS HISTORIQUES

Les seigneurs de Kamen-Bornu ont su bien garder leur histoire. Depuis le neuvième siècle les noms et ancêtres des rois de Kanem ont été préservé par une tradition orale. L’introduction de l’Islam et de l’écriture Arabe ont aidé les choses et après ils ont commencé à documenter leur histoire a l’écrit. Un récit des rois, appelé ‘diwan’ ou ‘girgam’, a été écrit au cours du seizième, ou peut-être treizième siècle, jusqu’au dix-neuvième siècle. C’est une source d’informations importantes pour les historiens, parce que le document couvre une si longue période et parce qu’il y a très peu d’autres documents. Le diwan/gigram montre alors à quel point le royaume du Kamen-Bornu était avancé pour l’époque.

QU’EST-CE QUI REND LE ROYAUME KANEM-BORNU SI SPÉCIAL?

Kanem-Bornu était puissant, avancé et riche. Le royaume avait de grandes forces militaires, des fonctionnaires brillants et possédait un grand territoire et un empire commercial. Ils gardaient un sens de leur histoire, ce qui est mis en évidence par le récit des rois. L’arrivée de l’écriture dans la région renforça cette sophistication culturelle. Le royaume du Kanem-Bornu doit compter parmi les plus importants empires africains du deuxième millénaire.

OLIVER HIRSCH

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