70% de la population Africaine a besoin de l’agriculture comme moyen de subsistance. Le changement climatique et le réchauffement de la planète sont des menaces à cela.
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE – POURQUOI EST-IL IMPORTANT?
Le réchauffement de la planète et le changement climatique sont des phénomènes qui se passent en ce moment et qui menacent l’agriculture. La montée des températures peut modifier la longueur des saisons de croissance pour les cultures et les cultures peuvent mourir si les températures augmentent trop. Ce phénomène se produit particulièrement en Afrique, ou l’environnement est généralement sec- et cela va en s’aggravant. De plus, une baisse des pluies et une augmentation d’évènements naturels extrêmes (comme les vagues de chaleur ou les inondations) changeront les genres et la quantité de cultures pouvant pousser.
L’IMPACT DES TEMPERATURES SUR LES CULTURES
L’augmentation des températures aura un impact sur la quantité des cultures récoltées et sur le type de culture pouvant être plantée. De nombreuses récoltes ont besoin de températures bien spécifiques pour grandir, par exemple, le riz et le maïs grandissent mieux lorsque les températures sont entre 25 et 30°C. La Tanzanie est l’endroit parfait pour ce type de culture, mais le changement climatique signifie que les températures devraient augmenter de plus en plus. Les conséquences seront donc une plus petite production de riz et de maïs dans le futur. En effet, il est prédit que la Tanzanie produira 33% de Maïs de moins en 2030 si les températures continuent d’augmenter. D’autres pays Africains verront aussi leurs productions réduire de 30% en 2100 si les pluies diminuent et les températures augmentent.
L’EAU ET L’AGRICULTURE
De plus, avec la diminution des averses ainsi que l’augmentation des températures, il est fort probable que l’eau utilisable soit de plus en plus rare. Les agriculteurs auront donc moins d’eau pour leurs cultures et donc produiront moins. L’eau potable sera aussi plus rare pour les populations. En revanche, si les pompes à eau (appelée aquifère) sont utilisées de manière effective, alors l’eau présente sous terre peut être extraite et ensuite utilisée pour les cultures. Cette technique s’est montrée efficace au Botswana ou l’eau a été extraite afin d’aider les plantations de maïs lors des périodes de sècheresse.
LES AGRICULTEURS ET LEURS RECOLTES
Avec une population grandissante, il y a moins de place pour les habitations. Donc, les terres agricoles devront être réduites pour faire place aux populations. La population Africaine augmentent très rapidement, et le continent contient aujourd’hui 1.2 milliard de personnes. Être capable de nourrir toutes ces personnes sera de plus en plus difficile si les productions agricoles diminuent du changement climatique.
LES POINTS POSITIFS
Malgré le fait que l’agriculture en Afrique soit négativement impactée par le changement climatique, on trouve aussi du positif. L’augmentation des températures a permis à certains pays d’atteindre des températures parfaites pour les récoltes. Par exemple, au Nigéria les températures moyennes étaient entre 29.9-30.4°C pendant les 25 dernières années, ce qui est parfait pour l’agriculture. En effet, le Nigéria est le plus grand producteur mondial d’igname, avec 38 millions de tonnes en 2012. Cette production a été bénéfique pour l’économie du Nigeria ces dernières années.
LE FUTUR
En général, le réchauffement de la planète et le changement climatique impact négativement l’agriculture. Il est important pour les agriculteurs et les populations d’être conscient des futures conséquences de ces changements. Les cultures et les techniques de récoltes seront vulnérables aux sècheresses et aux inondations qui vont réduire les productions. Les agriculteurs sont informés qu’ils peuvent utiliser autant d’eau qu’ile le souhaite mais aussi qu’ils doivent stocker le plus possible (afin d’en avoir assez en période de sècheresse). Enfin, les agriculteurs sont encouragés à récolter autant de variétés de cultures qu’ils peuvent afin d’avoir plus de chances que certaines survivent en périodes d’évènements naturels extrêmes.