Introduction

Les zones reculées de plusieurs pays africains ont des écoles défavorisées. Leur éloignement est dû à l’insécurité due aux guerres ethniques et frontalières, ainsi qu’au racisme ethnique. Ces zones sont encore aggravées par le vol de bétail, le trafic d’organes, l’exploitation minière illégale, le mauvais état des routes et le manque d’électricité, de télécommunications et de services de santé. Par conséquent, ces zones sont éloignées en raison de la non-inclusion de leur art, de leur culture et de leur corps dans les valeurs et l’identité officielle du pays. De nombreux enseignants d’autres provinces sont envoyés par le gouvernement dans ces zones difficiles et oubliées. Ce texte se concentre sur le bien-être des enseignants malgaches concernés et sur la qualité de l’éducation qu’ils dispensent. L’état des lieux nécessite des solutions urgentes. 

Défis de la mobilité des enseignants

Sans le soutien nécessaire et des stratégies de rétention solides, la mobilité nationale des enseignants aggrave l’éducation dans les régions reculées du pays. L’éloignement est défini géographiquement, culturellement et socio-économiquement, en fonction de l’origine de chacun. Les enseignants isolés sont confrontés à des défis personnels, familiaux, professionnels, socio-économiques et ethniques. À Madagascar, les enseignants du gouvernement peuvent accepter d’autres emplois si cela n’affecte pas leurs fonctions principales. Cependant, les salles de classe surpeuplées et les lourdes charges de travail laissent peu de temps pour un travail supplémentaire. Les nouveaux enseignants dans les régions éloignées évitent de concurrencer les entreprises locales pour éviter les problèmes de jalousie et de sécurité. Les enseignants, en tant que nouveaux arrivants, peuvent être confrontés aux préjugés et au racisme locaux. Les enseignants malades sont isolés sans soutien familial. Les soins de santé remboursés ou financés par l’État ne sont disponibles dans la capitale d’Antananarivo que pour les maladies graves. Les conditions de vie précaires des enseignants dans les régions éloignées affectent leur motivation, leur engagement professionnel et les résultats des élèves. Ce manque de confort, combiné aux bas salaires et à l’inflation continue, décourage les jeunes ayant un niveau d’éducation élevé de devenir enseignants du primaire.

Des solutions locales aux problèmes nationaux

Les problèmes des zones reculées peuvent être résolus en modifiant les politiques du personnel. Le recrutement et la rétention des enseignants locaux offrent des opportunités aux candidats locaux. Si nécessaire, des bourses spéciales peuvent préparer les jeunes locaux à des rôles d’enseignant. Le concept de « zones culturelles et géographiques éloignées » ne s’applique pas aux personnes proches ; elles ont plutôt la possibilité de travailler près de chez elles. Cette approche garantit un recrutement inclusif, atteignant les groupes sous-représentés tels que les paysans à faible revenu et les personnes handicapées. Avec un soutien approprié, les enseignants recrutés localement peuvent progresser professionnellement, favorisant un fort sentiment d’appartenance à la communauté. Les enseignants locaux fiers peuvent inspirer leurs élèves et contribuer au changement sociétal. Travailler dans différentes provinces peut améliorer leur expérience dans divers contextes culturels.

Conclusion

L’autonomisation de l’éducation dans les zones reculées doit s’accompagner d’une amélioration des infrastructures de base telles que les routes, les communications, les services de santé, la sécurité et la sûreté. L’amélioration de l’éducation inclusive repose sur des efforts politiques pour donner les moyens aux enseignants et aux infrastructures. Dans les pays pauvres où le marché du travail est difficile, le taux de rotation des enseignants est faible, mais cela se traduit par un sacrifice pour les enseignants : ils ne veulent pas quitter leur travail, mais préfèrent survivre et agir en conséquence. Donnons du courage à nos enseignants, donnons de la valeur à notre éducation.

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