Phytoremediation in action on a lake. Photo credit - AI Generated

LA PHYTOREMÉDIATION : UNE PERSPECTIVE MAJEUR DANS LA DÉPOLLUTION DES LACS AFRICAINS

Introduction

C’est un problème crucial, voire primordial, qui ne cesse de gravir des échelons. Elle touche l’eau ,l’air, le sol et ceux malgré les mesures prises pour y remédier .La pollution de nos lacs, source d’attraction dans les villes nécessite plus qu’aujourd’hui une attention particulière : la phytoremédiation.

 

La phytoremédiation : qu’est-ce c’est ?

L’étymologie du mot nous présente le terme <phyto> qui se réfère aux végétaux, et <remédiation> comme apporter une solution à un problème. C’est donc la capacité qu’ont certaines plantes à capter par leurs racines les polluants afin de les conserver ou transformer en formes moins toxiques. Parmi ces plantes, les saules, les tournesols, les roseaux ainsi que la jacinthe, le tabac.

 

Quels sont les critères de choix des plantes phyto médiatrices ?

La nature regorge de plantes, aussi belles qu’utiles. Ainsi, celles utilisées en phytoremédiation sont triées sur le volet en fonction du type de sol à dépolluer, mais surtout de leur vitesse de croissance et leur capacité d’adaptation dans le milieu à dépolluer. En fonction du polluant dont on veut extirper de l’eau, le choix portera sur la plante qui le supportera le mieux.

 

La phytoremédiation : comment ça marche ?

Plusieurs mécanismes permettent ,via les plantes ,d’extraire les polluants des eaux. En premier la rhizofiltration qui est la captation des polluants par les racines des plantes ,suivit de leur précipitation dans la rhizosphère .La phytodégradation quant à elle permet l’emprisonnement des polluants dans la rhizosphère de la plante ,ses feuilles ou ses racines .D’autres sont douées de stabilisation ,c’est-à-dire qu’elle capte les polluants des eaux, les convertissent en une forme moins toxique avant dès les relâcher dans l’atmosphère.

 

Phytoremédiation : devenir des plantes, avantages et inconvénients

Le devenir des plantes est un point sensible en phytoremédiation. En effet, après dépollution des eaux par celles-ci, elles sont arrachées et incinérées, mais attention !puisque les polluants sont en elles, surtout pour ce qui est de la rhizofiltration et de la phytocaptation, il serait adéquat de les éliminer avec précaution, sinon quoi, la phytoremédiation n’aurait fait que transporter le polluant d’une zone vers une autre. La phytoremédiation présente un gros avantage qui est celui d’être une solution durable et écologique, peu coûteuse et ne nécessitant pas d’entretien majeur. Elle présente cependant l’inconvénient de prendre du temps pour dépolluer, temps mis en effet par la plante pour croître et s’adapter.

Conclusion

Il serait temps de se tourner vers la phytoremédiation comme processus de dépollution de nos eaux usées.En effet ,devant un continent en développement ,des solutions peu coûteuses et accessibles rendraient effective la dépollution ,source majeure de maladies hydriques ,et de changement climatique. 

 

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Ariane Ngouana

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