Children with different forms of intelligence. Photo credit - iStock

LE TALENT AU SERVICE DE L’INTELLIGENCE

Introduction

Il est bien loin le temps où l’intelligence devait être appréciée sur la seule base des performances scolaires et/ou des diplômes acquis. Les dons, les talents, expressions de nos habiletés naturelles, sont les indicateurs de l’intelligence de chaque individu et c’est à travers ces éléments que l’intelligence de chaque personne devrait être évaluée. Malheureusement, les systèmes éducatifs ne mettent pas toujours un accent sur les dons et les talents –qui sont des prédispositions naturelles- et cet état de choses ne facilite pas l’adaptation et l’intégration de tous apprenants. Surtout que, dans les systèmes scolaires, on a tendance à privilégier certaines formes d’intelligence au détriment d’autres. Pourtant, chaque personne nait avec des aptitudes qui lui sont propres et c’est sur la base unique de ces aptitudes que l’intelligence chaque apprenant devrait être jaugée. 

 

Les formes d’intelligence

Les formes d’intelligence –rappelons-le- sont spécifiques aux individus et ne sauraient être les mêmes d’une personne à une autre. Il existe au moins huit formes d’intelligence : l’intelligence linguistique, l’intelligence logico-mathématique, l’intelligence spatiale, l’intelligence interpersonnelle, l’intelligence interpersonnelle, l’intelligence corporelle-kinesthésique, l’intelligence musicale et l’intelligence naturaliste. Comment comprendre qu’un système éducatif où l’on ne forme que des personnes dotées d’une intelligence linguistique et une intelligence logico-mathématique puisse avoir les mêmes critères d’évaluation pour tous les apprenants, sans tenir compte de ceux dont les talents sont plutôt liés à l’intelligence naturaliste ? Est-il possible que ces apprenants aux faibles performances scolaires soient le fruit d’un apprentissage inapproprié ? Les meilleurs élèves sont-ils vraiment les plus intelligents ? Ceci pose le problème d’orientation scolaire et de détection de talents et remet en cause la notion d’intelligence, vue sous le prisme unique des performances scolaires.

 

L’implication des parents dans le processus éducatif

L’éducation étant une chaîne, chacun des maillons devrait s’impliquer dans l’accompagnement holistique des enfants afin que leurs pleins potentiels soient révélés et que l’école ne s’apparente plus à un endroit où le savoir est imposé et subi. Dès lors, c’est aux parents qu’incombe la tâche de découvrir ce que leurs enfants aiment, aiment faire, savent faire, font avec passion et enthousiasme. C’est également à eux de suivre et d’accompagner leurs enfants dans ce sens, même si le système éducatif ne le permet pas. S’il est vrai qu’un seul individu peut avoir plusieurs formes d’intelligence, il est nécessaire que les parents aident leurs enfants à extérioriser leurs différents talents.

 

Conclusion

Dans un monde où le savoir-être et le savoir-faire tendent à primer sur le savoir-savant, il est indispensable que tout soit mis en œuvre pour que chacun puisse s’exprimer et manifester les talents et les dons reçus par la providence, tout d’abord en tant qu’ apprenants et plus tard dans la vie active, à telle enseigne que le travail soit, non pas un lieu de frustrations, mais plutôt un lieu d’expression, d’épanouissement pour un rendement plus optimal. 

 

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Christelle Nkou Akoa

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